LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version

Suzuki Boulevard M90 2009 : essai

24 juillet 2009

par Pascal Bastien , moto123.com

À défaut de vraiment percer la chasse gardée de Harley-Davidson, les manufacturiers de cruisers métriques se sont tournés vers le cruiser de performance, auquel Harley ne peut répondre qu’avec des V-Rod qui perdent un peu le vrai style cruiser, et les CVO au moteur gonflé proche de leur limite mécanique. Par contre, les manufacturiers métriques font appel à des moteurs plus modernes et efficaces, et… beaucoup plus performants que les H-D de grande série.

La M90 saura à coup sûr plaire à un nombre grandissant de fervents de cruisers sportifs.

Suzuki s’est lancé dans ce segment en 2004 avec la M95, leur interprétation de la Mean Streak 1600 de Kawasaki; les grands motoristes devant l’éternel fournissant alors un moteur percutant à la Suzuki.

La M90, une pure Suzuki
Deux petites années plus tard, la M95 disparaît, remplacée à l’époque par une Suzuki pure-laine, la Boulevard M109R au style percutant et puissance assommante. En fait, la M109R débordait un peu du style cruiser traditionnel avec des performances et un prix hors gabarit, un problème auquel Suzuki s’attaque avec la M90, la vraie remplaçante de la M95 2004 à 2006, et qui complète la gamme entre la M50 (805 cc) et la méchante M109R de 1783 cc.

La M90 reprend les lignes séduisantes de la M109R, mais avec une tête de fourche légèrement différente, un réservoir moins imposant (il perd 1,5 litre) et moins de carénage tire-l’œil autour du radiateur afin de la différencier de la plus imposante 109. L’ensemble plait, si ce n’est la selle du passager trop dominante, même si elle offre un niveau de confort princier.

Accélérations franches
Le nouveau bicylindre en V à refroidissement liquide et 8 soupapes, la pièce de résistance de la nouvelle M90, perd 14% de cylindrée par rapport aux 1783 cc de la M109R. Les concepteurs ont cependant changé la personnalité du moteur en passant nettement du sur-carré (alésage > course) de la 109 au sous-carré (alésage < course) sur la M90. La course plus courte de la M109R favorise les hauts régimes et la puissance maximale, alors que la course plus longues de la M90 assure un meilleur effet de levier sur le maneton et délivre proportionnellement plus de couple. Et dans le même état d’esprit, les plus grosses tubulures d’échappement et d’admission de la M109R aident à produire plus de puissance, alors que des tubulures plus discrètes sur la M90 encouragent le couple, surtout à bas régime.

Le nouveau bicylindre en V, perd 14% de cylindrée par rapport aux 1783 cc de la M109R.
1 - 2 - 3 >>