Malheureusement, le freinage n’a pas évolué depuis la Marauder, avec un disque avant qui travaille pas mal, alors que le tambour arrière déçoit – un mauvais échange de coût de fabrication contre efficacité selon moi. Les freinages appuyés, surtout à deux, n’atteignent pas l’efficacité nécessaire, au point de faire un peu peur en cas d’urgence à pleine charge.
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| Simple et élégant. Le bel indicateur de vitesse, facile à consulter, cadre parfaitement avec le style de la machine, même s’il ne laisse que peu de place pour d’autres informations tout aussi utiles sur le petit écran de droite. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com) |
Le confort d’une grande
La M50 propose une position de conduite plutôt confortable pour un cruiser aux tendances sportives, avec la selle basse (700mm) bien moulée et rembourrée, avec les bras et les jambes du pilote pas trop étirés vers l’avant et surtout pas trop écartés, et le dos juste un peu penché vers l’avant – une position de pilotage qui incite à la promenade calme sur les boulevards. De plus, la selle permet de se caler le bas du dos pour bien vous retenir en accélération, et le gros phare « à la M109R » et son instrumentation profilée agissent comme saute-vent pour réduire la pression d’air sur le torse du pilote. Bien traité, le passager dispose aussi d’assez d’espace et d’une selle bien rembourrée et surtout assez haute pour ne pas devoir trop plier les genoux pour poser les pieds sur les repose-pieds perchés au-dessus de l’imposant échappement double.
Le tableau de bord vous passe les informations de base, y ajoutant une jauge à essence, alors que l’appliqué chromé du style
Harley-Davidson sur le réservoir comporte les témoins de clignotant, de phare, du point mort et de l’allumage.
Une vivacité routière insoupçonnée
On se croirait presque sur un roadster tellement la M50 fait preuve d’agilité dans les belles enfilades, au grand plaisir du pilote. Elle change d’angle comme par instinct et son moteur surprend en reprise, surtout pour une 800cc de cruiser. Le bicylindre pousse fort à bas régime, se montrant plus calme à mi-régime avant de reprendre vie plus haut dans les tours.
Attention cependant à ne pas vous laisser trop emporter par l’adrénaline, car comme tout cruiser rabaissé, les repose-pieds vont vite vous rappeler à l’ordre si vous poussez un tant soit peu en virage.
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| La M50 propose une selle basse (70mm) hyper confortable pour un cruiser aux tendances sportives. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com) |
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