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Moto Guzzi V7 Café Classic 2010 : essai

3 novembre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Avec le lancement de la V7 Classic en 2008, Moto Guzzi continue son voyage dans le temps, alors que cette belle petite Italienne reprend les lignes et tendances du style Café Racer inventé à Londres durant les années 60 : demi-guidons, selle mono, repose-pieds reculés, réservoir mince, style dénudé, couleur rétro et instrumentation minimaliste.

La V7 Classic semble bien petite, et on la sent légère et compacte en la roulant. Des qualités que l'on apprécie en milieu urbain comme sur les routes bien tortueuses. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Le bicylindre longitudinal en V et la transmission finale par cardan placent la V7 nettement à part de la Café Racer « normale », habitués que nous sommes aux bicylindres verticaux de Triumph ou de ses imitateurs à travers les années. Attachante et compacte, cette V7 nous plonge dans l’ambiance de l’époque, avec sensations et style à la une, mais sans les incessants pépins d’autrefois.

Twin nostalgique
Toujours sympathique, le petit Twin de 744 cc délivre 48 chevaux à 6800 tr/m et 40 li-pi de couple à 3600 tr/m. Souple et travailleur, il promet de belles virées sur les routes tortueuses, roulant sur le couple et accompagné d’une sonorité presque mélodique émanant des deux pots d’échappement, en plus de donner l’impression de disposer de plus que ses 48ch.

Sans arriver à la hauteur des motorisations modernes, la V7 Café Classic joue sur la fibre nostalgique pour séduire son public, et ce avec succès, malgré un étranglement imposé par les normes environnementales. Il lui reste cependant assez de caractère pour continuer à plaire, évoquant encore le modèle original. Entretemps, le moteur a acquis l’injection électronique, de quoi faciliter les démarrages et renforcer les reprises, de belles additions aux sensations mécaniques uniques dérivées de sa morphologie peu habituelle. De plus, le petit bijou s’avère ultra souple à bas régime, pouvant rouler sous les 2000 tr/m en 5e sans broncher.

La boîte ne plaît pas autant que le moteur, avec de changements secs, imprécis et lents, dus en partie à la trop grande course du sélecteur ainsi que l’embrayage un peu dur à manipuler. Des fois, les vieilles choses doivent céder leur place au plus moderne. Cela dit, on finit par s’y faire surtout grâce à l’étagement des rapports parfaitement adaptés au couple du moteur.

Le beau gros V2 transversal représente depuis des décennies l'image de marque de Moto Guzzi : simple, solide et tout de même élégant. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)
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