Les manufacturiers de sportives sérieuses visent toujours le sommet, comme celui de la puissance par exemple. Avec une
ZX-10R complètement refaite pour 2011, Kawasaki semble avoir raflé le pompon à la reine de 2010, la
BMW S1000RR 2010 tant admirée de tous.
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| La ZX-10R 2011 remonte la barre des sportives au niveau performance et sécurité tout en conservant le prix dans le domaine du raisonnable. Et la moto se veut spacieuse, surtout pour les pilotes flexibles et au gabarit plus compact. (Photo: Kawasaki) |
Comme toutes les Kawasaki que je connais, le moteur hyper performant demeure le cœur de la machine. Pour la nouvelle 10R, Kawasaki a aussi poussé l’électronique embarquée en y ajoutant des dispositifs poussés qui rehaussent la sécurité de la machine tout en ouvrant de nouvelles possibilités au niveau des performances sur route comme en piste.
Parlons moteur d’abord. La version plein-pot de la ZX-10R 2011 annonce 197ch à 11 000 tr/m contre 194 pour la BMW, et un 207ch ahurissant à 100km/h alors que l’air entre avec force dans l’admission. La version nord-américaine, conforme aux normes fédérales américaines, serait bridée électroniquement à 178ch (187 à 100 km/h) via des « réglages » spéciaux de l’ordi de bord. Mais bon, on sait bien que la programmation de l’ordi de bord se « corrige » facilement…
Ce tout nouveau moteur fait appel aux plus récentes technologies en métallurgie, combustion et gestion de la chaleur, et à un ordinateur de bord de plus en plus puissant pour optimiser les performances sur la route comme en piste. Les concepteurs ont amélioré la concentration des masses (un gage d’agilité de la moto) en plaçant l’embrayage et l’arbre primaire au-dessus de l’arbre de sortie, ce qui a pour effet de relever le moteur et de le rapprocher du centre de gravité de la moto.
Parlons maintenant d’électronique, car la nouvelle ZX-10R pousse le sujet au-delà de tout ce qui se trouve aujourd’hui sur le marché des routières, dans le but de maximiser performances et sécurité sur la route pour l’acheteur moyen. Et fait à noter (et contrairement à l’intuition), les besoins de l’utilisateur routier demeurent plus complexes que sur piste, où des pilotes aguerris ne recherchent que la performance ultime, en sacrifiant souvent l’aspect sécurité.
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| Du rigide à l'avant pour passer les bonnes infos à l'électronique embarquée et des sensations claires aux mains du pilote. (Photo: Kawasaki) |
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