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Kawasaki Ninja 650R 2009 : essai

24 septembre 2009

par Dustin A. Woods , moto123.com

Bien qu’il soit difficile de résister au look audacieux et aux performances relevées des grandes sportives, ce n’est vraiment pas tout le monde qui recherche l’ergonomie radicale et les primes d’assurance et de plaques élevées normalement associées aux montures de pointe. Au cours des dernières années, les manufacturiers ont ajouté à leur gamme respective des modèles sport plus confortables, afin d’attirer ceux qui ont envie de rouler agressivement mais pas nécessairement sur une piste de course. De valeureuses machines comme la Kawasaki Ninja 650R comblent ce besoin en offrant plusieurs des qualités d’une sportive plus extrême, mais avec des maux de dos en moins et un prix à l’achat qui ne ruine pas les propriétaires.

La Ninja 650R offre un look sportif immanquable, une position de pilotage relevée idéale en ville et un prix difficile à battre.

Appelée «ER-6F» en Europe, la 650R demeure un choix populaire dans sa catégorie depuis sa création en 2006. Cette année, elle a reçu diverses améliorations visant à rehausser d’un cran son mélange de sportivité et d’économie. Soulignons le cadre remodelé, de nouvelles composantes de suspension, l’alimentation révisée et le design inspiré des super sportives. Un simple coup d’œil suffit pour comprendre que la Kawasaki ZX-6R a servi de modèle pour les changements esthétiques. Les clignotants transparents sont une belle touche, tout comme le pot d’échappement camouflé.

Avec plus de 40 ajouts et améliorations, cette nouvelle Ninja se veut plus qu’une simple moto pratique et efficace dont l’enrobage est élégant et raffiné. Son moteur de 649 cc à deux cylindres en parallèle, qui compte 8 soupapes, un double arbre à cames, un système d’injection électronique et un refroidissement par liquide, est suffisamment compact pour assurer l’étroitesse de l’engin. Avec un cadre relativement léger (204 kg) par surcroît, cet ensemble a tout pour plaire à beaucoup de nouveaux pilotes. La selle haute de seulement 790 millimètres et le bas centre de gravité aident d’ailleurs les débutants et ceux qui n’ont pas de longues jambes.

Ceci étant dit, la 650R arrive très bien à satisfaire les plus expérimentés. Évidemment, elle n’est pas la compagne de voyage idéale pour traverser le pays, mais elle s’avère plus qu’adéquate en ville et en banlieue. J’ai récemment eu l’occasion de rouler un exemplaire Vert lime sur plus de 1200 kilomètres et je peux vous dire que j’ai eu besoin du fameux sac de petits pois congelés magique pour soulager mon derrière engourdi à la fin du périple. Si vous prévoyez faire de la longue distance, je vous conseille donc fortement de remplacer la selle par une autre plus confortable, que vous trouverez dans un catalogue ou chez un marchand de pièces et d’accessoires. La selle d’origine inclinée vers l’avant ne permet pas différentes positions de conduite non plus, ce qui reste un inconvénient lors de longues promenades. En revanche, le bras oscillant tubulaire en acier offre une rigidité accrue pour contrebalancer la flexibilité générale du châssis, tandis que l’amortisseur arrière monté proche de l’horizontale peut être réglé en précharge selon notre poids et notre style de conduite. Voilà qui rend la 650R, déjà polyvalente, encore plus dynamique et conviviale.

Confortable en ville, une selle moins dure augmentera le plaisir en randonnée plus longue.
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