J’ai roulé l’Interstate une première fois lors de l’événement de presse 2010 de Honda tenu à Savannah, en Géorgie, en mars dernier. Comme plusieurs de mes co journalistes, j’avais apprécié l’aisance et le confort de la nouvelle variante, et je m’en suis réservé une pour un essai à long terme cet été.
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| Tout le monde me dit qu'ils aiment la belle allure de la machine, alors que selon moi le pneu avant est un peu gras. Le reste est juste dans le ton ! (Photo: Bill Petro/Honda Canada) |
Notre but pour cet essai prolongé consiste à faire rouler le plus grand nombre de chroniqueurs possible, sur les plus grandes distances possible, et de pondre plusieurs mise à jour sur les aventures et les perfs de la machine. Je vous assure que les différents styles de pilotage, degrés d’habileté, destinations et morphologies produiront un éventail des plus intéressant d’impressions. Nous vous raconterons aussi comment nous avons adapté la moto à nos besoins. Et depuis que je suis allé chercher la moto à la fin mai, notre projet a pris un peu d’ampleur, comme vous le verrez.
Mon escapade en Géorgie s’était limitée à rouler dans Savannah, car je me retrouvais toujours sur une monture différente pour me rendre et revenir du circuit. L’ami Luc Brière a pris possession de la moto aux bureaux de Honda et l’a conduite pendant une semaine avant de bien vouloir me la laisser – c’est donc dire qu’il l’a aimée. Il m’a cependant signalé une légère tendance à osciller au-delà de 120 km/h, qu’il attribuait au gros pneu avant. Comme il a dit, « on farcira la grosse jante du plus petit boudin qu’on trouvera, et je suis certain qu’on en aura fini avec cette histoire-là. » Nous avions donc déjà trouvé quelque chose à essayer! Et en passant, aucune mention de turbulence indue à haute vitesse.
En sautant sur la Interstate, je me suis immédiatement senti à l'aise, comme lors de ma virée urbaine de Savannah. Lors de ma première sortie sur l’autoroute, un autre « problème » m’est sauté aux yeux : l’apparition de vibrations insupportables au niveau du thorax et de la tête à partir de 90 km/h, ma visière s’ouvrant même de son propre chef à 115 km/h. J’ai dû ralentir en deçà de 90 km/h afin d’apaiser la tornade, car j’avais déjà mal au crâne après 20km. Il me paraissait évident que l’air faisait le tour et sautait le pare-brise, créant un vortex derrière celui-ci à l’image du tourbillon qui nous attend derrière un gros camion - comme si on me giflait une joue puis l’autre 120 fois par minute.
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| Bon pour des heures sur la route, et plus encore si je pouvais reculer mes pieds de quelques 10 à 20cm. Je travaille là-dessus et vous en parlerai au prochain article. (Photo: Bill Petro/Honda Canada) |
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