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Harley-Davidson Rocker C 2008 : essai

15 août 2008

par Pascal Bastien , Auto123.com

Ergonomique ?
La position de conduite n'est pas trop étirée et, même si elle paraît dure au début, la selle offre un confort surprenant. On se sent très bien au guidon de cette monture même après plusieurs heures de conduite. On peut cependant mettre un bémol sur la protection contre les éléments, qui est quasi inexistante. Le mince réservoir de carburant, placé droit, et la minuscule tête de fourche ne sont pas étrangers au phénomène. Les forts vents sur l'autoroute vous forcent à ne pas dépasser la vitesse permise et, par temps pluvieux, le minuscule garde-boue ainsi que la roue placée loin devant vous feront regretter de ne pas avoir choisi des bottes imperméabilisées.

Les forts vents sur l'autoroute vous forcent à ne pas dépasser la vitesse permise.

Stable à haute vitesse et agile à souhait à moyenne vitesse, la Rocker C devient, par contre, beaucoup plus dure à garder en équilibre à très basse vitesse en raison de sa fourche très inclinée. Le système de freinage, composé d'un disque de 292 millimètres à l'avant et à l'arrière, fait bien son travaille, en règle générale, mais considérant le poids de la bête, un peu plus de mordant ne serait pas un luxe, surtout en duo.

Expressif
Le moteur Twin Cam 96B se tire bien d'affaire grâce à une livrée de couple omniprésente à bas et à moyen régimes. Sa souplesse lui permet de descendre à moins de 1500 tours par minute sans broncher. Les ingénieurs ont fait du bon travail depuis l'arrivée du système d'injection séquentielle ESPFI; le bicylindre est légèrement plus doux, certes, mais toujours aussi charismatique. La livrée de puissance est accompagnée d'une forte dose de couple à moyen régime, sans brutalité, mais juste assez pour provoquer l'envoûtement recherché.

Sur une route sinueuse longeant la rive du Saint-Laurent, le bicylindre Harley est présent à tous les régimes; on s'amuse à chaque sortie de virage tellement il est progressif et expressif. Une Harley, c'est aussi le charme d'une boîte de vitesses aux changements de rapport sec qui procure une sensation de conduite typiquement américaine. Le sixième rapport de la boîte de vitesses est très long, ce qui diminue le régime moteur sur l'autoroute pour plus de confort, une meilleure consommation et, par le fait même, une meilleure autonomie qui se situe aux environs de 300 kilomètres.

Le bicylindre est légèrement plus doux, certes, mais toujours aussi charismatique.
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