Harley-Davidson Rocker C 2008 : essai

Quand on voit la Rocker C pour la première fois, il est difficile de croire qu'il s'agit d'une moto de série. Ses lignes radicales, son air profilé et son style surbaissé ne laissent aucun doute sur le fait qu'elle provienne d'un atelier de personnalisation reconnu. Pour 2008, le spécialiste de la sensation mécanique fête son 105e anniversaire avec l'arrivée de plusieurs nouveaux modèles de la gamme CVO, une nouvelle Dyna Fat Bob et deux modèles totalement inédits : la Rocker et la Rocker C.

Quand on voit la Rocker C pour la première fois, il est difficile de croire qu'il s'agit d'une moto de série.

Originale et élégante
Le modèle de ce fabricant qui nous a le plus marqués cette année est sans aucun doute la toute nouvelle et singulière Rocker C. Harley-Davidson innove plus que jamais en introduisant une monture entièrement personnalisée à son catalogue de 2008. Nous avons surtout retenu l'originalité du style, la finition très élégante, la position de conduite naturelle très confortable et l'ingénieuse selle escamotable qui associe esthétique et fonctionnalité. Le système de selle Trick permet de dissimuler sous la selle du conducteur une miniselle pour le passager, quand même très confortable compte tenu de sa taille. L'opération se fait en moins d'une minute, sans effort et sans l'aide d'outil. Cette selle n'est pas attachée au garde-boue arrière, mais plutôt à la selle du conducteur par des supports qui se déploient; ce qui permet à la suspension de travailler librement.

Du style encore du style
La Rocker C, c'est avant tout du style. Le gros pneu arrière de 240 millimètres, enveloppé de son gros garde-boue, lui confère un style sublime. À l'avant, on trouve une fourche traditionnelle de 49 millimètres inclinée à 36,5 degrés et une roue en alliage à 5 branches polies tout à fait irrésistible. Cette moto en met également plein la vue grâce à sa peinture du type ghost flame, à son cadre monochrome et à de multiples pièces chromées.

Habituellement, tous ces artifices et un style surbaissé de la sorte laissent présager un comportement radical et peu confortable. Dans ce cas-ci, notre jugement préconçu s'est révélé totalement faux. La fourche de 49 millimètres est réglée très souple et avale les inégalités de la route. À l'arrière, les ingénieurs ont réussi à conserver un débattement raisonnable de 86 millimètres malgré un style surbaissé étonnant, en fixant le garde-boue directement sur le bras oscillant. Donc ici pas de secousse au dos comme la plupart des modèles Low Rider de la gamme qui, avouons-le, ne sont pas faits pour les routes du Québec.

Le gros pneu arrière de 240 millimètres, lui confère un style sublime.