L’Ultra descend facilement de sa béquille, et la conduite urbaine est facilitée par l’heureux cocktail de couple généreux, d’un bon étagement des rapports et d’un embrayage léger. De même, René doit se servir beaucoup des freins : ils mordaient facilement et de façon fluide aux deux bouts, encore une fois comme une Honda bien dressée.
La seule ombre au tableau se manifeste vers les 90 km/h, sous forme de vibrations excessives au niveau de la tête. Et elles s’empirent à mesure qu’on prend de la vitesse, devenant intolérables pour une vitesse de croisière de 120 km/h, du moins, pour des besoins de tourisme… précisément ce à quoi cette moto est destinée, après tout! Levez la main à la hauteur des yeux, et vous sentez les vibrations déferler sur le pare-brise à partir de 80 km/h. René conduit également une
BMW R1200RT 2010, le parangon actuel de sérénité, et abondait en ce sens. D’autres propriétaires de modèles de tourisme auxquels j’ai parlé ont dit utiliser un pare-brise de rechange pour le tourisme et réserver les modèles d’origine plus racés pour descendre la Sainte-Catherine. Le style est roi chez la Motor Corporation.
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| Photo: Harley-Davidson |
Les Ultras 2011 partent comme des petits pains chauds, donc les vrais amateurs doivent savoir quelque chose qui échappe à mon esprit mélangé. J’ai trouvé que l’Ultra est solide et super coulée à basse vitesse, le couple supplémentaire de l’agréable TC103 rehaussant l’expérience.
Conduire à vitesse de croisière, voire non agressive, révèle l’agilité de la monture dans les beaux virages berceurs. Si les concepteurs reçoivent un jour le feu vert pour adoucir le débit d’air, l’Ultra passerait aisément de très bonne à excellente, à mon avis.
Un essai plus détaillé depuis Daytona sera publié au début de mars 2011.
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