Car après la poussée initiale, le moteur s’essouffle trop rapidement pour ceux parmi nous, habitués à des machines japonaises ou européennes plus nerveuses, même les plus humbles Ninja 650R, SV650, Triumph retro, et machines de la sorte.
Son caractère veut plutôt se la couler douce, surtout sur les belles routes ou en ville. Et comme les bosses se font rares dans les environs de Daytona, toute randonnée se transforme en un vrai plaisir, avec le vent dans les dents, car la 48 ne dispose d’aucune protection contre les éléments en version de série.
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| Animée par la dernière évolution du twin Sportster, la 48 montre les dents coupleuses, mais sait aussi comment cacher fils, durites et autres équipements qui ruinaient le paysage à l'époque. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com) |
Qu’à cela ne tienne, tant que la route reste belle, la 48 sait amuser à rouler mollo, et ainsi vous laisser assez d’attention pour admirer le paysage, ou voir et être vu sur une terrasse en sirotant un expresso - sans oublier de faire le plein si vous roulez plus d’une heure.
J’ai trouvé la 48 attachante, autant de par sa mécanique efficace et bourrée de caractère, que par son style simple et abaissé, presque profilé, qui lui donne un petit air délinquant. Cette nouvelle Harley-Davidson ne cache pas son identité, elle s’adresse à ceux pour qui le style prime avant toute autre chose, et qui aiment rouler en ville ou en tourisme rapproché.
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