Côté instrumentation, le simple compteur indique la vitesse et la petite fenêtre digitale indique le kilométrage total et partiel, le déploiement de la béquille latérale et l’autonomie restante. De plus, un voyant indique le passage du sixième et dernier rapport.
Balèze du guidon aux pneus
La selle incroyablement basse (663 mm) permet à tous de poser les pieds bien au sol à l’arrêt, et malgré son air de grosse monture, la Dyna se montre comme l’une des plus étroites Harley à moteur TC 96. Toutefois, avec un poids à sec de 303 kg, on n’a pas l’impression de chevaucher une petite cylindrée : la Dyna demande une attention particulière au démarrage et à basse vitesse lors des manœuvres de stationnement.
Sur la route, on file à une allure plaisante, mais coulée sur le cinquième ou le sixième rapport question de garder le moteur bas dans les tours, alors que les suspensions particulièrement absorbantes invitent à prolonger la balade. De plus, chaque accélération s’accompagne d’une sonorité typique Harley qui devrait ravir les amateurs de gros bicylindre en V.
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| Côté instrumentation, le simple compteur indique la vitesse et la petite fenêtre digitale indique le kilométrage total et partiel. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com) |
Pour ce qui est de la conduite, elle ne fait pas dans le velours, cette Dyna. Il faut avoir du muscle pour manipuler l’embrayage, le sélecteur de vitesse et surtout la direction. En effet, les gros pneus et les superbes jantes partiellement ajourées augmentent sensiblement le poids non suspendu. Heureusement, le large guidon de style «Drag-bar» vient donner un coup de pouce, surtout avec les repose-pieds avancés limitant l’appui.
Voyage dans le temps
Le système de freinage composé de deux gros disques avant avec étrier à 4 pistons et durite d’acier se montre des plus puissants chez les cruisers Harley-Davidson. Il serait intéressant de voir ce système équiper les modèles Softail qui manquent cruellement de mordant avec leur monte à simple disque avant.
La Fat Bob en impose par son volume et l’esprit qu’elle dégage. Confortablement assis, on passe d’un virage à l’autre grâce à de francs coups de gaz et bercée par la musique du bicylindre. Les regards se tournent sur notre passage et les passants viennent la contempler de près une fois à l’arrêt. Elle se montre balèze et demande un effort supplémentaire pour bien la piloter. En revanche, elle représente la chevauchée des «sixties» dans la pure tradition, un esprit hors du temps qui fait bon de vivre au guidon de cette Harley-Davidson singulière et délinquante.
Plus
Caractère de la mécanique
Freins puissants
Suspensions absorbantes
Moins
Commandes difficiles à manipuler
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