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Harley-Davidson Blackline 2011 : essai

22 avril 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

La Blackline, nouvelle déclinaison de la gamme Softail, fait partie des gros cruisers «cools» au style rétro du spécialiste de la sensation mécanique Harley-Davidson. Comme son nom l’indique, elle comporte plusieurs éléments noirs qui rehaussent son style dénudé, alors que son guidon de type «Split Drag» apporte confort et attitude.

La Blackline, fait partie des gros cruisers «cools» au style rétro du spécialiste de la sensation mécanique Harley-Davidson. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)

Ligne rétro ultra basse, garde-boue coupé court, pneu arrière mince (140 millimètres), petit phare et clignotants arrière qui s’occupent des feux de position et de frein, la Blackline démontre un cachet sans pareil. De plus, le nouvel indicateur de vitesse à écran ACL placé sur le T de fourche au lieu du réservoir, laisse place à un appliqué noir brossé unique au modèle.

Se balader avec style
La belle vous installe en position légèrement étirée vers l’avant au niveau du torse, des bras et des jambes, mais pas comme sur une Night Rod qui semble avoir été conçue pour la torture. Elle se prête aux randonnées plus longues en offrant un confort tout de même surprenant pour ce type de monture. Une belle façon de se balader avec style sans trop en payer le prix.

La selle qui cumule seulement à 663 mm (la plus basse offerte par H-D) permet à tous de bien poser les pieds à plat à l’arrêt. Seule contrainte, le proéminent carter de boîtes de vitesse côté gauche qui engendre une certaine gêne, il rappelle également aux insouciants de ce monde qu’il sera impossible de rouler en shorts.

Mécanique envoûtante
D’une pression du démarreur, le bicylindre à poussoir de 1584 cc s’éveille et vous communique tout son caractère, une sensation mécanique qu’on découvre et redécouvre à chaque fois. En ville la Blackline se comporte comme ses sœurs Softail d’une convivialité déconcertante. Pas vraiment plus intimidante qu’une Sportster, elle rassure immédiatement par sa facilité de prise en main, comme si vous la pilotiez depuis longtemps. On parle tout de même d’une monture longue avec un empattement de 1689 millimètres et pesant 290 kg tout plein fait. Toutefois, le centre de gravité placé au ras du sol, le pneu mince et la faible inertie du moteur Twin Cam 96B ne pénalisent aucunement la maniabilité. Bref, au bout de 10 minutes, on se surprend à tourner autour des pare-chocs en ville comme avec une moyenne cylindrée.

D’une pression du démarreur, le bicylindre à poussoir de 1584 cc s’éveille et vous communique tout son caractère. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com)
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