NDLR : Animateur depuis des lunes, Didier Schraenen mange aussi du sport motorisé depuis son enfance, ayant débuté sa période folle à bord de petites motos et ensuite joué au Motocross. Aujourd’hui, on le retrouve sur deux roues partout au Québec, et au Bike Week de Daytona depuis une vingtaine d’années. Assez pour lui demander de nous parler de la magnifique Ducati Multistrada 1200
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| Un look à part de tout ce qui se fait sur le marché - avec les performances à l'appui ! (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com) |
Il y a de cela quelques semaines, mon ami Cantin m’a offert un cadeau empoisonné : essayer la toute nouvelle Ducati Multistrada 1200 S Touring, la version tout habillée pour le tourisme. Ça faisait longtemps que je rêvais d’enfourcher telle monture, moi qui m’étais tapé de multiples vidéos sur Youtube mettant en vedette la bête en action sur des routes en lacet.
C’est donc au guidon de ma bonne vieille R1200GS que je m’amène chez Monette Sport. Après avoir cassé la croûte avec Alain Trottier, le proprio, et suivi une petite formation sur le fonctionnement de la Multistrada, me voilà prêt pour l’aventure.
Il s’agissait d’une toute première randonnée pour moi à bord d’une Ducati, et la position de pilotage me plaît immédiatement, me donnant l’impression de me trouver sur une 650cc. J’ai d’abord remarqué l’angle de fourche beaucoup plus relevé que sur ma GS. En fait, quand je monterai à nouveau sur ma GS 24 heures plus tard j’aurai l’impression de monter sur un dromadaire.
Cet angle de chasse relevé donne à la Ducati sa maniabilité incroyable et une impression de légèreté remarquable. La selle ferme mais confortable me place de façon à trouver les guidons dans les mains.
Avec son moteur délirant, le Testastretta dérivé de la 1098-1198 et calmé un tantinet pour l’occasion, la Multistrada donne une impression de pur-sang par rapport à ma BMW qui fait plus cheval de trait, ce qui rend toute comparaison des performances oiseuse. Ducati parle de sa Multistrada « Touring » alors qu’elle agit comme une supermotard déguisée, presque une Superbike en habit de trekking.
J’entreprends d’ailleurs ma balade en mode « ville ». Car la belle compte 4 modes de réglages de la cartographie du moteur, jumelés à la dureté de la suspension et au niveau d’intervention de l’ABS et de l’antipatinage. En mode ville (City) le moteur fait 100 chevaux, alors que l’ABS et l’antipatinage fonctionnent au maximum. En mode « Enduro », on ne trouve à peu près pas d’antipatinage et d’ABS, toujours les mêmes 100 dadas, et une suspension réglée pour absorber les grands coups et mouvements provoqués par les trous et les bosses.
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| Complet et facile à lire - surtout en pleine attaque sur route, piste ou la glisse. (Photo: Matthieu Lambert/Moto123.com) |
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