Can-Am Outlander Max 500 2007

Les VTT de moyenne cylindrée sont les plus vendus en Amérique. Les modèles à moteur de 400, de 450 et de 500 cc comptent pour la moitié

(Photo: Philippe Champoux, Moto123.com)

des ventes sur le marché québécois. Cette catégorie offre au consommateur le même équipement qu'il trouve sur les plus grosses cylindrées; elle lui procure de plus une performance appropriée dans toutes les conditions et affiche des prix plus bas.

Depuis quelques années, les rumeurs vont bon train quant à l'adoption d'une loi qui pourrait interdire la conduite en duo d'un VTT non conçu à cette fin. Les autorités locales ont, jusqu'à maintenant, toléré les sièges d'appoint; pourtant, on a rapporté de nombreux accidents de VTT équipés d'un siège de ce type. Depuis un an, le gouvernement étudie la possibilité d'introduire une nouvelle réglementation qui interdirait ce type de siège d'appoint. À l'avenir, les consommateurs désirant se promener en duo devraient se procurer un VTT à deux places, plus sûr. Actuellement, seuls trois fabricants proposent ce type de VTT aux consommateurs. Les VTT Can-Am Outlander Max sont les favoris des consommateurs québécois; BRP vend plus de modèles à deux places que les deux autres fabricants réunis. La gamme de VTT Cam-Am prend de l'expansion en 2007 avec l'arrivée d'un tout nouvel Outlander Max 500.

Un bicylindre de 500 cc
L'Outlander Max 500 est propulsé par un moteur bicylindre en V à 4 soupapes par cylindre. Ce moteur est alimenté par l'entremise d'un simple corps de papillon et de 2 injecteurs de carburant Siemens par cylindre. Can-Am est le seul fabricant à proposer un moteur bicylindre dans la

(Photo: Philippe Champoux, Moto123.com)

catégorie des VTT de moyenne cylindrée. Ce bicylindre est le plus puissant de la catégorie. Sa courbe de puissance lui procure des performances étonnantes pour sa cylindrée. Dans un sentier sinueux, il suit aisément le rythme des VTT de 650 et de 700 cc. La sonorité rauque que dégage ce moteur rehausse le plaisir de conduire et donne l'impression qu'on est au guidon d'un VTT de plus grosse cylindrée. La puissance se transmet aux roues par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses CVT à gammes haute et basse et d'un différentiel avant à viscocoupleur. Au cours de notre essai, nous avons décelé à plusieurs reprises des glissements de la courroie d'entraînement de la boîte CVT; nous avons également remarqué que la performance au départ est affaiblie par un délai exagéré de l'engagement de l'embrayage. Par contre, une fois en marche, la boîte fait bien son travail et procure à ce VTT de moyenne cylindrée une impressionnante vitesse de pointe. Jumelé à une boîte de vitesses plus précise et endurante, ce moteur deviendrait assurément le roi de la catégorie.

Une suspension surprenante
Contrairement à la suspension avant des modèles à moteur de 650 et de 800 cc, composée de deux doubles bras triangulés, la suspension de l'Outlander Max 500 est constituée de deux jambes McPherson provenant de l'agile et sportif Outlander 400. Les jambes McPherson procurent à l'Outlander Max 500 un débattement de 7 pouces, une réduction d'un

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pouce par rapport à la suspension à double bras triangulé des 650 et 800 cc. Même si un débattement réduit n'est pas une bonne chose, le comportement de cette suspension nous a agréablement surpris. Son comportement est supérieur à celui de la suspension à double bras, surtout au freinage où elle crée beaucoup moins de tangage. Elle procure une stabilité surprenante dans toutes les conditions, que ce soit en conduite solo ou en duo. Elle est sportive, mais jamais désagréable. Les pneus Carlisle ACT offrent beaucoup de mordant dans la boue et dans le sable; par contre, à vitesse soutenue, ils communiquent de fortes vibrations à cycle régulier au guidon. Le châssis de l'Outlander Max 500 est une version allongée du fameux châssis SST, conçu autour d'un longeron central longitudinal. Ce châssis offre à l'Outlander la possibilité de glisser facilement sur presque tous les obstacles qu'il rencontre.