Benelli Adiva 150 2003

Original et bien fini...

Côté finition, l'Adiva fait bonne figure d'autant plus qu'il intègre un certain nombre d'équipements utiles. Il ne se contente pas d'offrir un concept novateur. Il répond parfaitement aux exigences quotidiennes de ses utilisateurs. Ainsi a-t-on prévu un essuie-glace pour balayer son pare-brise, une prise de 12 volts et un emplacement prêt à recevoir une chaîne audio et ses haut-parleurs. Le tableau de bord est ultracomplet puisqu'il comprend un compte-tours, une jauge de carburant et une montre; de plus, Benelli a senti qu'elle devait ajouter un thermomètre affichant la température extérieure sur l'Adiva tellement on a tendance à s'y sentir à l'abri. L'Adiva dispose également de deux béquilles (latérale et centrale). Toutefois, quand le toit est déployé, il n'est pas aisé de déplacer la machine à la main. En effet, la couverture gène sensiblement les manoeuvres quand le contact est coupé. Dans cette configuration, les grands gabarits cogneront peut être leur casque en prenant place sur la selle. Mais une fois assis, tout inconfort disparaît. La randonnée peut alors commencer.

Profitez de l'élan...

Après avoir mis le contact et appuyé sur le bouton de démarrage électrique, le petit monocylindre à 4 temps s'anime. Dérivé du bloc-moteur de 125 cc, le 150 cc diffère plus par sa cylindrée que par sa puissance spécifique. En fait, les deux cylindrées permettent de répondre, pays par pays, aux diverses législations. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas s'attendre à des performances exceptionnelles. Au démarrage, le temps de patinage important du variateur qui assure une transmission continue vous laissera un moment sur place. Ensuite, de 15 à 45 km/h, vous profiterez d'un élan... dont il faudra vraiment profiter; car il sera bref et cédera la place à une progression beaucoup plus linéaire. Toutefois, la vitesse maximale de ce scooter vous permettra de vous insérer dans le flot de la circulation sur les voies rapides et de demeurer contre vents (et marées!) à l'intérieur de vitesses permises sur l'autoroute. À ces allures-là, la stabilité de la machine demeure satisfaisante. Mais il faut reconnaître que l'architecture de l'Adiva le rend un peu plus sensible que la normale au vent latéral.