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Aprilia Shiver 2010 : essai

20 octobre 2010

par Pascal Bastien , moto123.com

Confortable et bien équipée
La planche de bord de la Shiver comprend un compte-tours analogique et un écran numérique pour indiquer la vitesse, le nombre de kilomètres parcourus, le rapport engagé, le mode de cartographie activé, la consommation moyenne et instantanée, l’heure, et les températures du moteur et ambiante. Il n’y manque qu’une jauge à carburant, même si un compteur indique le nombre de kilomètres restant sur la réserve. Des boutons commandent les informations choisies pour l’écran alors que celui du démarreur sert à sélectionner le « mode » de cartographie du moteur une fois le moteur en marche.

Le derrière déporté vers l'intérieur, le poids avancé vers la roue avant - Pascal B. attaque un virage au Circuit ICAR de Mirabel. La machine semble née pour cet usage, en plus de s'amuser sur la route ou d'aller faire les courses. (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

La Shiver fournit une position de conduite qui tend vers la convivialité, avec le tronc pas trop penché vers l’avant et les pieds en ligne directe avec le fessier. Cette position permet au pilote de jouir du paysage comme des virages plus ou moins sportifs, en plus d’aider le pilote à délester la selle pour s’isoler au passage des trous et bosses de nos belles routes. La selle large, bien moulée et rembourrée procure un confort presque douillet en plus de laisser le pilote changer de position facilement en roulant. On traite bien le passager aussi, avec une selle confortable, des poignées de maintien et des repose-pieds rabaissés.

Toujours agréable à rouler – selon votre rythme
Alors que l’absence de vibration surprend agréablement, la Shiver ne pose aucun souci d’adaptation, même pour les novices qui s’y sentiront à l’aise dès les premiers tours de roue. La selle plutôt basse (800mm) et les commandes intuitives aident la prise en main, et la souplesse du bicylindre permet de rouler à très basse vitesse sur le second et le troisième rapport sans hésitation et à-coups lors de la remise des gaz.

Les suspensions fournissent un bon niveau de confort sur surfaces lisses, alors que la fermeté tout italienne des réglages et un manque de débattement arrière gâchent un peu la sauce sur surfaces plus bosselées. Par contre, elle s’inscrit aisément en virage et change d’angle rapidement en attaque sur surfaces lisses, alors que le train avant informe très bien sur l’adhérence et aide à mettre le pilote en confiance. Les sorties de virage poussées profitent alors de la progressivité du moteur facile à doser pour prendre plein avantage de l’excellente adhérence du train arrière.

Heureusement, les formes et placement de la selle et du réservoir favorisent le déhanchement et le déplacement du pilote vers l’avant en entrée et vers l’arrière en sortie afin de placer le poids là où il aide à l’adhérence en attaque de virage. Mais attention à l'approche de ses limites en virage, tout de même nettement en deca d'une sportive et qui devrait concerner seulement les pilotes les plus aguerris en piste.

Plaisante à piloter et d’une polyvalence hors du commun, il ne manque à la Shiver qu’une pincée d’épices à son moteur pour plaire à tous. En revanche, son prix concurrentiel et le confort qu’elle donne valent la peine de s’y arrêter - une autre belle Italienne bien tournée et plaisante à piloter.

Parfaite et tellement italienne ! (Photo: Philippe Champoux/Moto123.com)

Les +
Facile à piloter
Confortable
Partie cycle efficace
Polyvalence

Les-
Moteur qui manque de piquant
Les limites des suspensions vite atteintes en piste

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