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Honda Gold Wing 2012 : essai

29 avril 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

L’immense écran numérique à haute définition affiche la fréquence radio, la précharge du ressort arrière, la hauteur des phares et la cartographie du GPS. Le tout commandé au guidon. La Gold Wing obtient un nouveau système audio de meilleure qualité et un système de navigation actualisé. Les coffres encore plus spacieux de la nouvelle Gold Wing permettent d’y ranger 2 casques intégraux alors que les couvercles reçoivent des pentures hydrauliques.

L’immense écran numérique à haute définition affiche la fréquence radio, la précharge du ressort arrière, la hauteur des phares et la cartographie du GPS. (Photo: Honda)

Puissante et saine
Animée par un puissant moteur six cylindres à plat, la Gold Wing file aussi aisément qu’un cruiser. Très souple, il accepte de reprendre à bas régime sans hoquet, d’une sonorité agréable, pleine et harmonieuse. À peine le sent-on grogner en accélération où il s’affranchit des 412 kg de la bête avec une facilité déconcertante.

Côté freinage, la Gold Wing retrouve le fameux système combinant les étriers avant et arrière à une seule commande au guidon ou au pied. Ce système C-ABS associé au nouveau calibrage de la fourche fournit un résultat étonnant sur la route, ils participent grandement à stabiliser bien en ligne les kilos de la Gold Wing lors des freinages appuyés, tout en limitant au possible les transferts de masse sur l’avant.

La fourche plus ferme apporte aussi une meilleure retransmission des sensations au pilote, sans nuire au confort. Les plus douillets d’entre nous qui semblent avoir perdu un peu de confort se rendront vite à l’évidence qu’une telle amélioration du train avant permet de mieux sentir l’adhérence du pneu en virage, pour une conduite plus sûre.

Plus conviviale que jamais
En ville il faut s’habituer à la selle qui dérange les cuisses et qui oblige à s’avancer sur la selle pour poser les pieds bien au sol. Le centre de gravité qui semble très bas (merci au moteur 6 cylindres à plat) fournit un sentiment de stabilité rassurant, quelle que soit la vitesse.

Sur la route la Gold Wing se régale de longue ligne droite d’autoroute, mais autant de route secondaire, à condition d’y mettre l’effort. Ce qui consiste en pratique à anticiper en permanence pour ne pas se faire surprendre par un virage plus prononcé qu’il ne paraissait. L’avant lourd, doublé de l’inertie de l’ensemble, rend les manœuvres plus lentes, faites gaffe. Qu’à cela ne tienne, la Gold Wing se conduit plus facilement que l’ancienne, peu importe le type de route, et le plaisir de conduite monte d’un cran.

Côté freinage, la Gold Wing retrouve le fameux système combinant les étriers avant et arrière à une seule commande au guidon ou au pied. (Photo: Kevin Wing)
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