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BMW R1200GS Adventure 2009 : essai routier

20 juin 2009

par Charles Renny , Auto123.com

Quand j’ai appris que j’allais rouler la BMW R1200GS Adventure 2009, la nervosité s’est emparée de moi. Mes expériences hors-route ont été très limitées ces dernières années, étant donné que je me suis concentré sur les sportives et les tourisme sportives. J’envisageais d’énormes pneus à crampons et un léger manque de stabilité sur l’asphalte.

On retrouve de série des pneus double usage qui sont vraiment de bonne qualité.

Heureusement, la réalité m’a vite rassuré. BMW sait bien que plusieurs pilotes d’Adventure ne rouleront jamais de Moscou à Pékin ou de Montréal à la Baie James, alors inutile de monter des pneus hors-route, ou presque, de série (disponibles en option si vous en avez vraiment besoin). On retrouve donc de série des pneus double usage d'excellente qualité et, surtout, hyper-efficaces sur cette machine plutôt massive. Ils se montrent superbes sur le pavé et excellents hors-route, ce que j'ai pu valider en y roulant quelque dizaine de kilomètres. J’ai consacré le gros de mon précieux temps avec cette moto aux chantiers routiers et sur des routes où le bitume montrait encore des traces de l’érosion printanière. Les zones de travaux ont été les plus intéressantes à sillonner, plus par simple plaisir personnel que pour le niveau de difficulté du parcours.

Je m’attendais à ce que la roue avant fasse des siennes en traversant des lames de gravier, mais rien de tel ne s’est produit. La moto y avait la même réaction que sur un pont lorsqu’on roule sur des joints de dilatation, avalant les bosses sans broncher de l'avant ou de l'arrière. Par contre, comme le couple est abondant à bas régime, il me fallait user de l’accélérateur avec modération.

La seule fois où j’ai conduit debout, c’était pour sauter par-dessus des chaînes de trottoir afin de prendre des photos le long d’une rivière. En outre, les plus grosses bosses n’ont jamais posé problème, alors que la garde au sol des plus généreuse m’a permis d’atteindre des endroits inaccessibles sur des motos moins spécialisées. J’ai même doublé deux ou trois adeptes de vélo de montagne en piste, qui ne m’ont jamais entendu venir avec leurs écouteurs de iPod bien enfoncés dans leurs oreilles.

La selle super relevée de l’Adventure en complique l'usage pour moi, car même réglée au plus bas possible, il faut avoir des jambes de 33 pouces pour bien la chevaucher. Les miennes sont longues de 32 pouces et j’en ai souffert à quelques reprises. Par contre, je n’ai jamais eu de difficulté à enfourcher la monture, grâce en grande partie à l'absence de valises latérales qui forcent un écartèlement plus sérieux au moment de monter en selle. Vous pourrez trouver une selle plus basse pour l’Adventure en consultant le catalogue d'accessoires maison ou un spécialiste en la matière.

Un problème que j’ai eu avec la R1200GS Adventure est la hauteur de la selle.
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