BMW HP2 Sport 2009 : premières impressions

La HP2 Sport est la troisième livrée de la gamme HP2 après l'Enduro et la Megamoto. La nouvelle sportive de la famille constitue une première pour ce fabricant puisqu'il s'agit d'une sportive de pointe exceptionnelle par rapport à la gamme Boxed routière de la même maison. Beaucoup plus qu'un R1200S optimisée, la HP2 Sport saura combler les inconditionnels du moteur boxer à la recherche de performances de haut niveau.

La nouvelle HP2 Sport représente une nouvelle génération orientée performance de la gamme Boxer.

Mécanique historique
Comme pour la majorité de ses ancêtres, la nouvelle HP2 est animée par une mécanique particulière en termes de technique, de sensations et de culture. Car le "Boxer" est le véritable emblème de la marque allemande depuis plus de 80 ans, une signature mécanique unique dans le monde de la moto.

BMW a tenu à faire évoluer le concept Boxer en mettant au point une version qui délivre 133 chevaux, créant ainsi le bicylindre à plat le plus puissant jamais construit par cette firme. Pour ce faire, les ingénieurs de BMW ont développé de nouvelles composantes, comme les culasses à double arbre à cames équipées de plus grosses soupapes grâce à leur disposition radiale, des pistons forgés plus légers, et des bielles plus légères - tout pour permettre un régime maximal plus élevé et donc produire plus de puissance tout en se conformant à l'alésage et la course du R1200S.

Moins d'inertie
Dès les premières tours en piste, on sent la souplesse du moteur; il pousse déjà très bien à très bas régime, devenant beaucoup plus mordant au dela de 5000 tours par minute, et ce sans jamais devenir brutal. Facile à exploiter, il camoufle bien les petites erreurs du pilote novice en piste grâce à ce couple omniprésent et un niveau de puissance bien au dela de la R1200S.

Sur la route comme en piste, les relances restent immédiates, même à bas régime, ce qui évite d'avoir à sautiller d'un rapport à l'autre sans arrêt. L'inertie bien moins importante du nouveau moteur est le résultat de l'allégement des pièces en mouvement, en particulier le volant, les bielles et les pistons. Une telle réduction des masses permet des montées en régime plus vives, mais aussi un frein moteur beaucoup moins important, tout pour améliorer la précision en entrée de virage et l'accélération à la sortie lorsque le pilote attaque plus fort.

Le cadre en treillis tubulaire a été revue afin d'accepter une selle autoporteuse en carbone.