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BMW F650GS 2010 : essai

14 mai 2010

par Dustin A. Woods , moto123.com

Quand on se prépare à cueillir une moto pour en faire une évaluation journalistique, on ne peut s’empêcher de nager dans une mer d’idées préconçues. Comment cette dernière mouture se distinguera-t-elle de la précédente? Les freins seront-ils vraiment aussi performants qu’on le dit? La carrosserie s’agencera-t-elle à mon équipement? Vous voyez l’idée.

Légère et agile, capable de s'exciter sur le bitume, même aux mains d'un pilote de glisse, qui penche instinctivement du mauvais côté en passant. Photo: BMW

Quand je suis allé chercher la F650GS, j’étais piqué d’une curiosité dévorante à savoir comment elle s’apparenterait ou se distinguerait de la F800GS. Après avoir lu que les 650 et 800 utilisent toutes deux le même bicylindre vertical de 798 cm3, je me demandais s’il y avait peut-être une certaine redondance dans la gamme de BMW. S’il s’agissait du même moteur que la 800, pourquoi donc la baptiser 650? BMW aurait senti la nécessité de maintenir la nomenclature de la F650GS en fin de vie utile afin de ne pas éteindre la lignée, mais aussi d’améliorer l’accessibilité d’une marque reconnue pour une certaine exclusivité.

Ceux qui choisissent la F650GS le font peut-être non seulement pour ses dimensions plus modestes, mais aussi pour son impact moins important sur leur portefeuille, car la différence de prix de 2 755 $ vous laisse tout de même avec une 650 très proche des performances et de l’équipement de la 800. La F650GS à vocation routière et plus calme que la F800GS ne justifie pas de mettre au point un autre moteur, mais plutôt de seulement ajuster les performances du moteur commun selon les besoins de chaque modèle.

Le moteur de la 650 dispose d’une cavalerie réduite avec des arbres à cames et l’électronique calmés qui lui confèrent 71 ch et 55,3 pi-lb de couple, alors que sa grande sœur offre 85 ch et 59,7 pi-lb. La 650 dispose également d’un radiateur plus étroit, d’une selle moins élevée, d’un pare-brise plus bas, d’une fourche télescopique traditionnelle, de jantes en aluminium, d’une jante avant de 19 pouces, d’un frein à disque simple à l’avant et d’un monoamortisseur moins évolué à l’arrière.

BMW place la F650GS comme entrée de gamme, en plus de ses modèles d’aventure plus imposants, une stratégie intelligente de la part du constructeur, car la R1200GS pourrait s’avérer au-delà des possibilités de nouveaux adeptes à ce style de machine. L’idée d’offrir un modèle plus léger et agile, puis de donner une suite logique avec la F800 et la grosse R permet à chacun de bâtir son expérience, puis décider de son choix en connaissance de cause. Et si BMW réussit à ravir quelques acheteurs à la Suzuki DL 650, alors chouette pour eux.

Un groupe propulseur simple et léger, comme on les aime. Notez le bouchon de remplissage d'essence, avec le réservoir sous la selle, afin de favoriser la centralisation des masses et l'agilité de la machine. Photo: BMW
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