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Triumph Sprint GT 2011 : essai

2 juin 2011

par Charles Renny , Moto123

Lancer une nouvelle moto au Canada représente une aventure intimidante, et les fabricants n’envoient que très rarement un modèle d’essai à chaque concessionnaire. Or, Triumph a pris le pari! Je suis passé chercher ma monture à 9 heures par une belle journée fraîche et ensoleillée, me disant que si j’étais le premier en file, je pourrais l’essayer et prendre quelques photos avant que quelqu’un d’autre la malmène.

Autant j’ai apprécié le temps à bord de la GT, ma taille et mon anatomie m’empêchent de me précipiter chez le concessionnaire pour passer ma commande. (Photo: Charles Renny/Moto123.com)

J’aurais dû me douter qu’il ne s’agissait pas d’une moto ordinaire quand je suis arrivé chez le concessionnaire. Après tout, Triumph arrive d’Angleterre, tout comme ma personne ressource, Paul. Partant à l’aventure, je me suis dit que quelques photos près de la rivière feraient très bien l’affaire.

Je n’avais pas compté sur le brouillard. Le genre de brouillard poisseux qui colle à la peau et qu’on voit ordinairement… en Angleterre! Les voitures disparaissaient après cinq mètres, et je devais faire preuve d’une grande vigilance sur ces routes humides et sales.

Trop moche pour moi : j’ai poursuivi mon chemin, à la recherche de soleil et de bitume sec. Ce que j’ai trouvé cinq minutes plus tard, aussitôt sorti de la vallée. Bon, il me restait à me faire sécher ainsi que ma moto pour que je puisse avoir un peu de plaisir malgré le vent frisquet.

Une fois au soleil, je pouvais me concentrer sur la moto plutôt que la route, et j’ai découvert que l’étroitesse du trois-cylindres crée une impression de légèreté et de grande maniabilité en coin.

La Triumph m’a impressionné sur l’angle, en dépit des pneus et du bitume froids. J’y suis allé mollo vu que j’étais sur la route et à bord d’une moto ne m’appartenant pas, mais j’ai tout de même réussi à conserver une bonne vitesse en virage.

Le plus impressionnant? La stabilité de la GT tout au long dudit virage. Les premières fois, j’ai ballotté la machine un peu plus que nécessaire, car elle s’incline si facilement.

Elle se remonte tout aussi aisément, n’altérant que légèrement ma trajectoire. Savoir que la moto pardonne les erreurs décuple le plaisir de conduite.

On parcourt souvent une centaine de kilomètres, dans cette optique, Triumph a inclus des coffres latéraux de série. (Photo: Charles Renny/Moto123.com)
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