La motoneige réinventée

Depuis le début de sa conception, la motoneige a beaucoup changé. Joseph-Armand Bombardier lui-même serait bouleversé de constater à quel point son invention a évolué, surtout au cours de la dernière décennie. Chenille, guidon, suspension, ski et moteur, tout a été repensé pour procurer plus de confort et d'efficacité.


Ce qui a évolué le plus, ces dernières années, est sans contredit la position de conduite qu'offrent les motoneiges modernes. Jusqu'à la fin des années 90, la position de conduite de la plupart des motoneiges n'avait pas vraiment subi d'améliorations. Ces dinosaures sur neige proposaient une position de conduite traditionnelle semblable à celle d'une moto du type cruiser, bras et jambes étirées. Cette position peu ergonomique n'offrait pas la possibilité d'une conduite sportive soutenue dans les sentiers sinueux et bosselés.

La position de conduite, la clé
C'est en 2003 que le fabricant légendaire Ski-Doo surprend l'industrie entière avec son tout nouveau châssis REV. Ce nouveau châssis révolutionnaire donne un coup de grâce à ses concurrents en proposant une toute nouvelle position de conduite plus ergonomique sur tous les plans. Cette nouvelle position de conduite place le pilote plus à l'avant, ce qui favorise le contrôle et le confort du pilote dans les sentiers sinueux et bosselés.

Comme la plupart de ses concurrents, le fabricant américain Arctic Cat se devait de riposter. Après plusieurs mois de dur labeur, ils ont enfin réussi; le nouveau châssis Twin Spar est né au plus grand plaisir des fervents de la marque. Ce nouveau châssis place le pilote 20 à 30 centimètres plus vers l'avant. Le poids du pilote est ainsi concentré au centre, ce qui améliore non seulement le confort et le contrôle mais également l'effort de conduite. De plus, le châssis Twin Spar est doté du système IRP (Infinite Rider Positioning) d'Arctic Cat. Le siège, le guidon ainsi que les repose-pieds réglables permettent de trouver la position de conduite idéale. Le siège plus élevé réduit la flexion des genoux pour des randonnées sans fin.

Pas un, mais deux
Pour ce qui est du fabricant japonais Yamaha, les ingénieurs ont voulu surprendre leurs concurrents. Ils ont concocté deux nouveaux châssis offrant chacun une position de conduite très différente. Le châssis Deltabox de deuxième génération procure une position de conduite plus décontractée qui se situe entre la position traditionnelle et celle qu'offrent la plupart des nouveaux châssis. Yamaha veut ainsi offrir au pilote une meilleure ergonomie générale tout en gardant le centre de gravité à un niveau acceptable pour ne pas affecter la tenue en courbe.

Châssis Delta Box de Yamaha