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Le scooter - parfait pour la ville, le tourisme, la performance, le plaisir à deux roues !

14 mars 2009

par Marc Cantin , moto123.com

Les scooters se vendent comme des pains chauds par les temps qui courent, et ce, en raison de leur bas prix, de leurs frais de fonctionnement modiques et de leurs performances pures. Ils offrent un choix intelligent à ceux qui veulent un deux-roues stimulant sans devoir vendre la maison !

Du haut de mes quelque 50 années de moto, la montée en popularité du scooter me laissait plutôt indifférent car je préférais mes grosses machines à ces « jouets. » Ma première randonnée sur un scooter plus puissant a cependant eu l'effet de me nettoyer le pare-brise et de renverser mon attitude à l'égard de ces machines. Voici donc l'histoire de cette conversion à la religion du scooter et des machines qui y ont participé.

Les Keys de Floride, janvier 2005
Un premier contact avec la Honda Silver Wing, lors de son lancement en Floride, en janvier 2005, m'a fait « changer mon capot de bord » presque instantanément. Après avoir roulé sur la piste Moroso Speedway de West Palm Beach sur la toute nouvelle CBR600RR, je suis monté sur la Silver Wing vers les 15 heures pour un trajet de quelque 150 kilomètres, de West Palm Beach vers le sud et les Keys.

Honda Silver Wing 2005

Comme je tenais à traverser la partie plus ennuyeuse du voyage (jusqu'au sud de Miami) le plus rapidement possible, je me suis retrouvé sur la 95, où rouler sous les 130 km/h vous donne l'impression d'élever la famille en route - tout le monde vous double. La Silver Wing suivait facilement le pas, capable de monter jusqu'à 150 km/h sans hésiter. Et quand venait le temps de ralentir, l'ABS prolongeait le plaisir, surtout en utilisant les deux freins au maximum, car l'absence de transfert de poids vers l'avant, sur une machine si longue et basse, limite le freinage à l'avant, alors que freiner aussi de la roue arrière remonte le niveau au-delà de celui des voitures, comme sur toute bonne deux-roues.

Je vois encore la surprise sur les visages quand je les doublais, bien assis sur la selle moulante et calé derrière le pare-brise des plus efficaces. Après la course effrénée sur la 95, je suis arrivé à Homestead puis à Key Largo sur la Route 1, où j'ai retrouvé les chauds rayons du soleil sur ma couenne, l'océan Atlantique à ma gauche et le Golfe du Mexique à droite. Ici, on prend cela « cool » tout en surveillant sa vitesse car les flics veillent au grain, alors que la limite saute incessamment de 50 à 35, à 30, à 40 et de nouveau à 50 mi/h quand on traverse villages, ponts et constructions en route vers Key West.

Le plaisir de rouler relax sous un soleil qui descend dans le golfe du Mexique à votre droite, bien assis comme dans une chaise longue, avec les bras qui tombent naturellement sur les guidons - ah, j'vous dis pas ! Je vous dirai cependant que je n'ai plus touché au Silver Wing du reste du voyage, tant la demande de la part des autres journalistes sur place avait augmenté après ma petite virée - tout le monde voulait l'essayer !
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