Kawasaki ZX-10R ABS 2011 : essai sur piste

Design agressif, châssis à la fine pointe, puissance phénoménale, ABS et contrôle de traction, la nouvelle ZX-10R compte bien reprendre le flambeau et filer vers la victoire. Seul modèle hyper sport entièrement revampé cette année, la bombe des verts nous fait goûter à ce à quoi les pilotes du championnat mondial de Superbike ont droit.

Design agressif, châssis à la fine pointe, puissance phénoménale, ABS et contrôle de traction, la nouvelle ZX-10R compte bien reprendre le flambeau et filer vers la victoire. (Photo: Filip Bertrand)

Elle s’impose comme l’idéal en matière d’électronique embarquée et propose un moteur aussi linéaire qu’onctueux, des ingrédients offrant un niveau de maîtrise et une facilité de pilotage jamais sentie jusqu’à ce jour.

Il est clair qu’avec tout cet arsenal, Kawasaki vise essentiellement la BMW S1000RR, la 1198 SP et l'Aprilia RSV4 APRC, les seules jusqu’à maintenant à offrir un système de contrôle de traction électronique. Grâce au système S-KTRC dérivé du développement accompli en MotoGP et du système antiblocage intitulé KIBS, Kawasaki s’inscrit à l’histoire en devenant la première firme japonaise à offrir dans sa gamme grand public une superbike équipée des deux types d’aide au pilotage.

Conception complexe, facilité d’emploi
Tous les réglages de cartographie (3 choix) et du système de contrôle de traction (3 choix + off) s’effectuent du pouce gauche par l’entremise d’un commutateur. Pas nécessaire de couper le moteur ou encore de mettre la boîte au point mort, il ne suffit que le moteur tourne au ralenti. Donc en roulant, on n’a qu’à tirer sur le levier d’embrayage puis faire les changements voulus; rien de plus facile.

Si le design ne plaît pas à tous (plastique autour du réservoir et partie arrière au feu quelque peu bizarre), ces détails se font rapidement oublier quand on voit le tableau de bord hyper sophistiqué et complet, mais aussi quand on goûte au nouveau cadre à poutre dédoublé en aluminium et au bras oscillant conçu pour encaisser les 200 chevaux de la bête.

Le chef de projet Yoshihiro Masuda et les ingénieurs ont mis tout leur savoir-faire pour améliorer la motricité et l’agilité de la machine, alors que la dimension réduite du cadre et la fixation de l’amortisseur qui passe à l'horizontale vont dans ce sens.

Si le design ne plaît pas à tous, ces détails se font rapidement oublier quand on voit le tableau de bord hyper sophistiqué et complet. (Photo: Sébastien D'Amour/Moto123.com)