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Honda CBR250R 2011 : essai sur route et piste

12 avril 2011

par Pascal Bastien , moto123.com

Le lancement 2011 de Honda, une semaine paradisiaque sous les palmiers à Savannah dans l’état de la Georgie, où une surprise n’attendait pas l’autre. Lors de cette édition, l’équipe des rouges nous a conviés à faire l’essai de la toute nouvelle CBR250R 2011, une petite sportive sérieuse qui vient combler le vide entre la CBR125R (redessinée et améliorée) et les CBF600SA et CBR600RR.

La CBR250R débarque au Canada dans une catégorie monopolisée jusqu’ici par la Kawasaki Ninja 250R. (Photo: Kevin Wing)

Cette nouvelle CBR a tout pour plaire avec son allure de VFR1200F, affichant son sérieux et une certaine maturité. Conçue à grande échelle pour séduire autant les pays émergents, grands consommateurs de cette cylindrée que le reste du monde, la CBR250R débarque au Canada dans une catégorie monopolisée jusqu’ici par la Kawasaki Ninja 250R. Cette dernière n’a qu’à bien se tenir, elle n’est plus seule dans l’arène.

Moderne et propre
Contrairement à son adversaire bicylindre, la CBR utilise un tout nouveau monocylindre à doubles arbres à cames en tête et 4 soupapes. Il s’agit d’une façon de réduire le poids, le coût de fabrication et l’entretien qui pousse les intervalles de service à 12 000 km. Moderne et propre, le petit engin s’alimente par l’entremise d’un système à injection électronique, alors que les gaz d’échappement passent par un pot catalytique surpassant les normes des agences environnementales. Selon Honda, la petite monture ne consomme que 3,5 L aux 100 km en moyenne, ville et autoroute.

Ce moteur de 249cc refroidi par liquide utilise un vilebrequin décalé de l’axe traditionnel qui permet à la bielle de descendre plus près de la verticale après l’explosion. Cette technologie permet de réduire la friction dans cette phase d’effort crucial, et par le fait même, la consommation, les émanations toxiques et l’usure des pièces maîtresses. Merci également à son piston et son cylindre revêtu d’une couche antifriction au molybdène.

Secondé par une boîte de vitesses à 6 rapports étagée pour extraire tout le potentiel du petit bloc, le monocylindre se montre doux, lisse et assez volontaire pour permettre à un pilote aguerri de se faire plaisir et d’atteindre 160 km/h, bien camouflé derrière la petite bulle offrant une protection surprenante, compte tenu de ses dimensions. Le seul reproche que nous pourrions lui faire est sa sonorité typique des monocylindres qui donne l’impression de rouler une moto hors route.

Ce moteur de 249cc utilise un vilebrequin décalé de l’axe traditionnel qui permet à la bielle de descendre plus près de la verticale après l’explosion. (Photo: Kevin Wing)
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