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L'équilibrage des moteurs (deuxième partie)

14 juin 2008

par Henri Lebarbé , moto123.com

Dans le cas du monocylindre à 4 courses, une combustion est produite à tous les deux tours de vilebrequin. C'est le cycle (temps) moteur. Tous les autres cycles, admission, compression, échappement, sont des cycles qui consomment de l'énergie. Le rôle du volant consiste à emmagasiner de l'énergie pendant ce cycle (temps) moteur et à la restituer dans les autres cycles. Dans les autres types de moteurs multicylindres, le volant moteur ne se fera pas sentir.

Vilebrequin d'un moteur à 4 cylindres

Le volant peut aussi représenter un problème par son poids. Plus il est lourd, moins le régime moteur sera élevé. Pour cette raison, les moteurs multicylindres comportent un volant de plus petit diamètre et de poids réduit. Aujourd'hui, comme le régime moteur des motos sportives joue dans les 15 000 tr/min, le volant moteur de ces machines doit être très léger. Comme les systèmes de charge fonctionnent par champ magnétique, et que leurs aimants sont intégrés au volant moteur, ils s'ajoutent à la masse du volant. Au cours des dix dernières années, le poids des aimants a beaucoup diminué. Cela est dû à la découverte de matériaux très légers capables de conserver un champ magnétique aussi fort que celui des masses en acier.

Par contre, sur certaines motos puissantes, pour palier certaines contraintes de performances en fait de puissance du système de charge, on a réduit le diamètre du volant et doublé sa vitesse de rotation en utilisant un rapport d'engrenages plus élevé. Ceci a permis de gagner des tours moteur et d'élever la puissance du moteur.

En 1984, Suzuki présentait un monocylindre avec sa GR 650. Cette moto avait la particularité de comporter des masses d'équilibrage capables de concilier une bonne régularité cyclique et, en même temps, de ne pas perdre la performance lors des accélérations.

Le volant principal était pourvu d'un volant supplémentaire maintenu en place par un mécanisme de mâchoires (poids) qui restaient serrées sur le volant. Cela, jusqu'à ce que le régime moteur atteigne les 2500 tr/min. Au-dessus de ce régime, la force centrifuge libérait les mâchoires qui s'écartaient.

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