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BMW S1000RR 2011 : essai

21 juin 2011

par Charles Renny , Moto123

La BMW S1000RR fait bondir les amateurs de leur siège et crier d'excitation. Elle se situe à l'opposé de toutes les autres motos du fabricant bavarois, qui excellent dans le tourisme sportif ou les grandes randonnées autour du monde. Des montures bien conçues, fiables et joliment performantes, mais loin de se comparer – à l'arrêt ou en mouvement – à une bombe de course.

La BMW S1000RR fait bondir les amateurs de leur siège et crier d'excitation. (Photo: Charles Renny/Moto123.com)

Les ancêtres de la S1000RR (S1200, S1300 et HP2 Sport) ont bien tiré leur épingle du jeu et même surpris des propriétaires de motos japonaises par leur vitesse et leur agilité. Aujourd'hui, la nouvelle bête de performance ultime de BMW possède davantage de technologies dérivées de la Formule 1 que les vedettes de MotoGP. Son style l'identifie instantanément au créneau des super sportives, mais il cache une toute nouvelle approche en matière de conduite à deux roues.

Les faits
Pour vous mordus de chiffres, sachez que le moteur de la S1000RR développe 193 chevaux à 13 000 tours/minute selon BMW ou 192 selon certains groupes indépendants qui ont placé la machine sur un dynamomètre. Le couple atteint 82,5 livres-pied à 9750 tours/minute. La zone de régime critique, quant à elle, débute à 14 000 tours/minute.

À sec, la moto pèse 204 kilos (500 livres); une fois son réservoir de 17 litres rempli, elle affiche un ratio poids/puissance de 1,06 kg/ch. Ajoutez une boîte à six rapports, un système antipatinage, des freins ABS et d'autres commodités telles que des réflecteurs latéraux, des clignotants et des feux arrière à DEL, et vous obtenez un engin de course suffisamment civilisé pour pouvoir rouler sur la voie publique.

En ville
Quand on m'a offert la chance d'effectuer un essai « contrôlé » de la BMW S1000RR 2011, j'ai montré un peu de réticence, mais les représentants de la compagnie m'ont dit que je devais faire à leur façon. J'ai finalement accepté et j'en suis bien heureux. J'ai piloté des motos fort intéressantes dans ma vie, mais pas autant que cette Allemande.

À l'arrêt, elle ne paraît pas si différente des autres super sportives sur le marché avec ses poignées basses, son carénage épuré et ses repose-pieds aussi hauts que reculés. La position de conduite s'apparente drôlement à celle d'un jockey sur un pur-sang qui galope à toute vitesse. J'ai relevé la béquille, mis la moto en première et décollé.

La position de conduite s'apparente drôlement à celle d'un jockey sur un pur-sang qui galope à toute vitesse. (Photo: BMW)
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