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BMW S1000RR 2010 en piste: essai

17 février 2010

par Marc Cantin , moto123.com

Afin de simplifier le présent texte et ajouter des explications nécessaires, le présent document fait référence au texte « BMW S1000RR et son électronique : comment ça marche? » plus explicatif.

Lorsque BMW a décidé de concevoir une super sportive de 1000 cc il y a cinq ans, plusieurs objectifs ont été établis afin d’en assurer le succès, voire la suprématie. La moto se devait d’être la plus rapide et la plus sécuritaire de sa catégorie, refléter le leadership de BMW en matière de haute technologie, de fiabilité et de prestige, et se vendre au États-Unis moins de 1000 $ au-dessus du prix des Japonaises. Après avoir essayé la S1000RR au Palm Beach International Raceway, je peux vous garantir que tous ces objectifs ont été atteints. Et comment!

Selon BMW, le marché mondial des sportives de pointe dites extrêmes continue de croître, encouragé par la montée en popularité des journées d’essais en piste (dites «Track Days») au cours desquelles les propriétaires peuvent savourer l’incroyable potentiel de leur gros engin sans réserves légales. Soit dit en passant, la compagnie bavaroise juge inutile la présence d’une sportive de 600 cc dans sa gamme étant donné que le faible poids et la grande agilité de la S1000RR sont comparables et que le gros moteur demeure beaucoup plus facile à exploiter que les petits 600 que l’on doit garder au delà de 10 000 tr/m pour disposer de couple et de puissance plus performants. J’en ai eu la preuve sur le circuit de West Palm Beach.

La S1000RR ramasse tous ses éléments près du centre de la machine, tout en laissant assez de place pour une position de pilotage confortable autant sur piste que sur la route.

Je ne suis pas un Mat Mladin, pas plus que 99 % des acheteurs ciblés par la S1000RR. Et me voici, un simple mortel d’un âge avancé, en piste à bord de la moto de série la plus puissante au monde (193 chevaux au dynamomètre, et 200 à 100 km/h lorsque l’admission d’air forcée fait effet). Comme bon nombre de passionnés, je recherche ou plutôt je raffole de la montée d’adrénaline que procure cette bête. Il ne s’agit pas simplement de puissance; il y a aussi l’accélération, l’agilité en virage et le freinage extraordinaires.

La S1000RR veut rendre l’univers de la performance extrême accessible à un plus grand nombre de pilotes en maximisant la sécurité et la convivialité. Comment s’y prend-elle? À l’aide d’une foule de dispositifs techniques et électroniques sophistiqués. Attachez bien votre tuque (en fait, votre casque) et préparez-vous à entrer dans une nouvelle dimension!

Toute l’artillerie mécanique
En utilisant quatre cylindres de 250 cc chacun, BMW a pu recourir à l’expertise de son équipe de F1, qui travaillait avec des cylindres de 300cc (Un V8 de 2,4L ). Les ingénieurs de la division motos ont donc emprunté les techniques de coulée du bloc-cylindres léger, la commande mécanique des soupapes, la métallurgie, les systèmes d’admission et d’échappement ainsi que les systèmes d’allumage et d’injection mis au point pour la F1 maintenant abandonnée.

La S1000RR tire donc plein profit des tubulures d’admission à longueur variable, des soupapes papillons dans les échappements près de la culasse qui optimisent la résistance au flux des gaz sur toute la plage de régime, d’un plus gros papillon près de l’extrémité du système d’échappement qui gère le niveau de bruit, ainsi que de l’accélérateur électronique avec atténuateur qui ralentit l’ouverture du papillon des gaz et donc l’arrivée du couple en modes Pluie et Sport. Le module de commande du moteur (ECU) assure aussi une arrivée continue du couple en corrigeant les aspérités et faux plats sur l’ensemble de la plage de régime, exactement comme sur des motos de championnats Superbike et MotoGP.
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