Triumph Rocket III
Sainte Trinité
La catégorie des cruisers de puissance vient d'assister au débarquement de la Triumph Rocket III de 2,3 litres. En vente sur le marché canadien au printemps de 2004 seulement, la Triumph promet d'épater la galerie.
Avec son moteur à 3 cylindres en ligne refroidi par liquide et ses 12 soupapes, on ne peut confondre la Rocket avec aucun autre modèle.
D'abord, les phares avant sont doubles, tout comme sur la Speed Triple, ce qui lui confère une allure bien à elle. Et c'est ce que les amateurs demandaient: une moto qui doit conserver l'âme du fabricant britannique, qui doit adopter l'adage du "plus c'est gros, mieux c'est" et qui doit rester près des besoins des gens en ce sens que ce n'est pas les fioritures qui comptent mais bien l'aspect pratique de la moto.
Ross Clifford, directeur des produits de la marque, affirme que ces éléments ont été les guides de l'élaboration de la machine, et que la nouvelle Rocket occupera une place prépondérante dans l'univers des cruisers de puissance.
Au delà de la silhouette
Mais le style ne fait pas foi de tout ! Triumph met le paquet avec son moteur à trois cylindres en ligne à injection d'une cylindrée de 2294 cc (140 pouces cubes) et qui utilise les mêmes pistons qu'une " muscle car" américaine. Le couple n'est pas en reste puisque la Rocket III développe 147 lb-pi à 2500 tr/min., où le point culminant se fait aux alentours des 1800 tr/min. La boîte de vitesses est à 5 rapports.
Les freins avant proviennent de la Daytona 955i; un étrier à quatre pistons doubles et un disque de 316 millimètres de diamètre, garantissant un freinage efficace. Le frein arrière, quant à lui, comporte un étrier à deux pistons simples et un disque de 316 millimètres. Le réservoir à essence a une capacité de 25 litres, ce qui donne à la Rocket une bonne autonomie pour les longues routes.
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