Agile et légère comme une ballerine, précise et tranchante comme un scalpel, la moto supersport qui provient directement des courses de World Supersport et du AMA séduit l’amateur de sensations fortes à la recherche d’une monture sportive compacte, facile à exploiter et relativement abordable.
On trouve dans ce segment dicté par les règlements de course, 2 types de motorisation : les 4 cylindres de 599 à 636 cc conçus par les Japonais et les 3 cylindres de 675cc des marques italienne et anglaise.
Pour se démarquer, une supersport moderne se doit de posséder un rapport puissance/litre phénoménal, des montées en régime stratosphériques, une partie cycle des plus aiguisée et un système de freinage puissant et dosable. Les systèmes d’aide électronique au pilotage de plus en plus présents dans ce segment poussent la performance à des sommets insoupçonnés. Certaines d’entre elles sont si rapides et agiles, qu’elles peuvent faire rougir une superbike de 1000cc aussitôt que le tracé se resserre.
5e place Yamaha R6
Belle, compacte (peut-être trop), performante et radicale, la R6 s’anime d’une mécanique jouissive qui pousse jusqu’à 16 500 tr/min. Les montées en régime ne semblent jamais vouloir s’arrêter, le tout accompagné d’une sonorité stridente. Son châssis agile et incisif demande une grande attention, elle devient parfois un peu délinquante et use plus rapidement son pilote. Qu’à cela ne tienne, on peut rentrer comme un missile en virage grâce à l’excellente sensation du train avant et aux suspensions qui encaissent bien les charges.
Vous aurez deviné quelle est loin d’être la plus confortable sur la route, mais quelle bête de course fantastique. Elle réussit toujours à donner du fil à retordre à ses concurrentes, même après 6 ans sans refonte majeure.
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| Photo: Yamaha |
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