La petite GW250F carénée traverse le Pacifique. Commercialisée depuis 2012 au Japon et depuis 2013 au Canada en version « naked bike », elle présente enfin une alternative intéressante pour le novice à la recherche d’une monture de faible cylindrée au look d’une grande.
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| Photo: Suzuki |
Qualité et personnalité
La petite Suzuki joue la carte du luxe et de la personnalité pour séduire, avec des mensurations valorisantes, une finition et un assemblage de qualité propre à la marque, un système d’échappement double sortie, des jantes en aluminium, un carénage intégral et une instrumentation complète qui répond aux standards modernes universels. L’instrumentation lisible inclut même une jauge à carburant, un indicateur de régime maximal et un indicateur de rapport engagé, des caractéristiques bienvenues sur une machine conçue avant tout pour l’apprentissage.
La petite aux airs de plus grosse pèse tout de même 182 kg une fois les pleins faits, en revanche cet embonpoint n’est pas sensible grâce à un centre de gravité très bas. On se sent aussitôt à l’aise sur cette GW250F au gabarit généreux, mais étroite et munie d’une selle juchée à seulement 780 mm du sol. On profite d’une position de pilotage naturelle, bien installé sur une selle creusée et ergonomique. Le passager n’est pas mal traité non plus avec une large selle, des repose-pieds caoutchoutés pas trop perchés et une poignée de maintien.
Mécanique souple
Fabriqué en Chine et pensé par les ingénieurs de Suzuki, le bicylindre parallèle refroidi par liquide à simple arbre à cames en tête se voit calibré pour favoriser le couple à bas et mi-régime. Il se flatte d’une injection électronique dernier cri empruntée aux sportives de la marque, d’un vilebrequin calé à 180 degrés et d’une boîte de vitesse à 6 rapports. Le tout repose dans un cadre en acier à double berceau suspendu par une fourche traditionnelle et un ensemble amortisseur/ressort réglable en précontrainte. La partie cycle se complète d’un système de freinage sans ABS à disque simple et étrier à double piston Nissin.
Très populaire au Japon dès sa sortie (près de 2000 unités écoulées en seulement 3 mois), souhaitons à cette jolie petite moto le même succès chez nous. Suzuki a assurément une carte à jouer face aux concurrentes de ce segment des plus florissants au Canada.
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