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Pourquoi un scooter ?

4 octobre 2006

par Amyot Bachand , Auto123.com

Simple, pratique et confortable
On choisit un scooter parce qu'on n'a pas à l'enjamber pour y monter. On peut mettre aisément les pieds par terre à l'arrêt. La position de conduite assise assure un bon confort. Grâce à sa boîte de vitesses automatique, la conduite est facile et agréable. Le carénage procure une bonne protection contre le vent et la pluie. On peut rouler en veston ou en jupe pour aller au travail. Il offre du rangement pratique sous la selle, un crochet pour le sac d'épicerie. Il se faufile et se gare aisément en ville, et cela, sans compter que son appétit en carburant est plus limité que celui d'une moto ou d'une auto.

Technologie moderne
Vespa 50 1963 (Photo: Vespa)
Les plus vieux se souviendront des Vespa, des Lambretta, la fumée bleue de leur moteur à deux temps. Puis sont ensuite arrivés les Honda Élite à quatre temps, les Yamaha Beluga et Riva des années 80. Les machines d'aujourd'hui ont tellement évolué que l'injection, les catalyseurs, les moteurs à quatre temps et les freins à disque font partie de l'équipement de série. Je divise les scooters en trois grandes catégories : les citadins, les métropolitains et les routières.

Les citadins
Yamaha Vino 2007 (Photo: Yamaha)
On retrouve avant tout ici les 50 cc. Ils ne requièrent pas de permis de moto 6A, donc pas de cours de conduite. Ce serait pourtant très utile. Heureusement, plusieurs concessionnaires prennent le temps de donner des notions de base aux jeunes acheteurs. Utiles pour se déplacer en ville, ils ont une vitesse de pointe qui se situe entre 50 et 65 km/h, à l'exception du Derbi Atlantis, capable de rouler à 85 km/h. Ils se vendent entre 2 300 et 4 000 $. J'ajoute à cette classe les 80 et les 125 cc : ces machines exigent toutefois un permis de moto. Ils ont l'avantage de soutenir entre 70 et 100 km/h. Ils ont ainsi de meilleures reprises que les 50 cc.

Les métropolitains
Honda Reflex NSS250A 2007 (Photo: Honda)
Je classe dans ce groupe les scooters dont la cylindrée varie entre 150 et 250 cc. Ils soutiennent aisément les 110 km/h, donc empruntent commodément les voies de service et les autoroutes pour se déplacer de la banlieue à la ville. Ils se fondent aisément dans la circulation, entraînant le respect des automobilistes. Chics, bien construits, ces scooters se faufilent en ville dans la circulation lourde. L'échelle de prix varie entre 4 000 et 7 000 $. Pour les nostalgiques, on retrouve les Vespa, toutefois mis au goût du jour. L'ET4 et le Gran Turismo constituent mes coups de coeur. Les 250 cc sont capables de prendre la route et d'effectuer de bonnes randonnées; on compte également sur des reprises raisonnables pour dépasser.

Les routières
Suzuki Burgman 400 2006 (Photo: Suzuki)
Cette catégorie s'est créé ici avec l'arrivée du Suzuki Bergman 400. Avec son succès, Suzuki a ajouté son 650. Yamaha a présenté son Majesty 400, puis les autres constructeurs ont suivi. Ces scooters renversent l'image qu'on se fait de ces machines. Vous roulez sur l'autoroute à 120 km/h, bien protégé du vent, en tout confort. Vous prenez avec votre passager la 112, la 132 ou la 148 et vous profitez d'une réserve de puissance suffisante pour dépasser en toute sécurité. Aux dires même des concessionnaires, plusieurs motards passent à ces machines qui possèdent des cylindrées de 400 à 650 cc. Ces routières coûtent entre 8 000 et 12 000 $.

Un choix intéressant
J'ai toujours eu un faible pour les métropolitains. En effet, pendant sept ans, je me suis rendu quotidiennement au travail huit mois par année. Mais je dois souligner le plaisir que j'ai de rouler en découvrant ces grandes routières. Mon coeur balance entre ville ou route.