Les initiatives pour une réduction du bruitD'après l'ACEM, que je cite ici, les options techniques permettant de réduire l'émission sonore des deux roues sont limitées. En effet, les techniques connues ont déjà été appliquées pour satisfaire les limites en vigueur.
Donc ! La réduction du bruit par d'autres améliorations techniques impliquerait de lourds investissements dont les effets ne conduiraient qu'à une réduction maximale estimée de 2 dB (A).
Cela mettrait en cause d'autres effets nuisibles. Les améliorations techniques doivent tenir compte des exigences en termes de bruit, de sécurité, d'émissions sur les échappements, de coûts de production et de durabilité.
De plus, si la machine est plus silencieuse, les utilisateurs chercheront à remplacer leurs silencieux par un échappement illégal. Modifier la sonorité d'origine d'une Harley-Davidson équivaudrait à déclencher des protestations et des émeutes.
Les gens de l'ACEM prétendent que les effets de telles améliorations techniques ne se verraient pas avant des années ou des décennies.
L'interprétation de nos lois sur l'échappement des motos a laissé place à interprétation, ce qui cause bien des casse-tête. S'il est vrai qu'une information sur la plaque signalétique du silencieux traite des échappements illégaux, je parle ici des motos hors route et de compétition, il en va autrement pour tous les autres types de motos de route tous modèles confondus, y compris les scooters.
Conception d'un échappementOn trouve deux grands types d'échappements : l'un à chicanes (transmission loss) et à absorption, et l'autre, à chambre d'expansion et d'absorption. C'est ce dernier type d'échappement qu'on trouve sur la majorité des motos sportives : il laissera passer une tige sur toute la longueur de la section acoustique du silencieux. Le type à chicanes et à absorption se reconnaît aux petits trous de son tube interne; il ne permettra pas le passage d'une tige ou d'un mètre à mesurer. Ces échappements, s'ils sont bien calibrés, répondent aux normes.
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