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Les modes de transmission (3e partie)

14 septembre 2007

par Henri Lebarbé , moto123.com

3e partie - Le mode hydrostatique

Dans les modes précédents dont j'ai traité, il n'y a que le fabricant Honda qui produit une boîte de vitesses du type hydrostatique. Aujourd'hui, plusieurs véhicules utilitaires du constructeur japonais Honda sont dotés de cette fameuse boîte de vitesses hydrostatique. Ce type de boîte de vitesses offre la possibilité de plusieurs modes grâce à un système commandé par ordinateur.

Honda FourTrax Foreman Rubicon 2008

L'histoire de cette boîte de vitesses a débuté en 1962 quand Honda l'a utilisée sur le Scooter Juno. Elle l'a ensuite ressuscitée et utilisée sur la RC250 de motocross en 1990. À mon avis, il s'agit du système le plus complexe sur le marché; par contre, il est extrêmement efficace. Il permet de passer à l'un des trois programmes électroniques de changement de rapports : D1 pour une performance maximale (la puissance), D2 pour le couple maximal et ESP pour trouver la sensation de changer les rapports.

Le mode ESP s'utilise avec le pouce. Comme en F1, on a installé deux boutons du côté gauche du guidon; il suffit d'une simple pression pour passer d'un rapport à l'autre. Selon les gens de Honda, la boîte Hondamatic est très efficace, allant de 75 à 81 % en mode pleine réduction et à 87 % quand les vitesses d'entrée et de sortie sont les mêmes; on parle ici d'un mode de ratio de un pour un.

La boîte hydromécanique

Complètement variable, cette boîte offre un meilleur rendement quand elle est combinée au programme de changements de rapports continuellement variables à double mode ou avec le mode ESP. D'ailleurs, on utilise déjà ce mode sur les modèles TRX FE/TE 350 et TRX 450ES. Par contre, ces deux modèles restent à boîte d'engrenages.

Le fonctionnement de la pompe provient directement du pignon monté sur l'arbre de sortie du vilebrequin. Cette pompe débite un flux d'huile sous la pression positive des pistons coaxiaux de la pompe (7 éléments) pour ensuite pousser ce fluide sous pression par le distributeur dans les autres pistons coaxiaux du moteur (9 éléments). L'entraînement se fait par l'entremise d'un arbre de moteur/pompe. Un distributeur envoie sous pression l'huile du côté moteur; on notera que ce circuit est désigné comme circuit haute pression. Chaque soupape du distributeur est synchronisée en rapport avec la plaque d'inclinaison.

Comment cela fonctionne-t-il ? Pas simple, en effet, il faudra se référer au schéma en coupe de la pompe. La pompe est composée de deux plateaux inclinés, un variable, qui permet de changer la vitesse de rotation, et l'autre, rotatif, pour le déplacement des pistons coaxiaux de la pompe. Dès que le plateau incliné (swash plate) s'active et va vers sa plus grande inclinaison, il se déplace grâce à un moteur électrique et à une tige filetée reliée au bras de pivot de la plaque oscillante. Les pistons se déplaceront sur une plus grande distance, et une plus grande quantité d'huile sera déplacé. Ce déplacement supplémentaire d'huile (volume) rendra le moteur moins efficace en raison du volume différentiel de l'huile transférée. L'arbre entraîne les pistons des cylindres qui procureront la force motrice aux roues.
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