LISTE D'ENVOI
Recevez les dernières nouveautés par courriel.

Votre courriel :

Nouveaux membres

Afin de mieux vous servir, veuillez sélectionner votre code régional dans la liste ci-dessous.

Go to english version


Guide d'achat scooter : les catégories expliquées

16 mai 2012

par Amyot Bachand , moto123.com

On choisit un scooter parce qu’il est facile et agréable à conduire. On n’a pas à l’enjamber pour y monter. On peut mettre facilement les pieds à terre à l’arrêt. La position de conduite assise assure un bon confort. Avec sa boîte automatique, on se concentre sur l’essentiel, la conduite et la vision.

Il se faufile et se gare aisément en ville, sans compter son appétit limité en carburant. Le carénage procure une bonne protection contre le vent et la pluie : on peut rouler en jeans, en veston ou en jupe pour aller au travail. Il offre du rangement pratique sous la selle et même aux pieds. On peut faire les courses ou aller voir les copains.

Guide d'achat scooter

Technologie moderne
On oublie la fumée bleue des vieux moteurs à deux temps des anciennes Vespa et Lambretta. Les machines d’aujourd’hui ont tellement évolué au point où l’injection, les catalyseurs, les moteurs à 4 temps et les freins à disque font partie de l’équipement de série dans la plupart des cas.

Les citadins
On retrouve avant tout ici les 50cc. Ils ne requièrent pas de cours de conduite moto, bien qu’il soit recommandé d’en suivre un. Heureusement, plusieurs concessionnaires prennent le temps de donner des notions de base aux acheteurs de premiers scooters. Utiles pour se déplacer en ville, leur vitesse de pointe se situe entre 50 et 65 km/h, et se vendent entre 2 300 et 4 000 $.

À cette catégorie se juxtaposent les campagnards, tels que les Yamaha BW’s et Honda Ruckus avec leurs pneus « ballounes » tout aussi à l’aise en ville que dans les bois. J’ajoute à cette classe les 80cc et les 125cc : ils exigent toutefois un permis moto. Ils ont l’avantage de soutenir entre 70 et 100 km/h, et disposent ainsi de meilleures reprises que les 50cc. De plus, ils sont autorisés à rouler sur les voies de service.

Yamaha BW's 2012  vue 3/4 avant
Yamaha BW's 2012 (Photo: Yamaha)

Les métropolitains
Ces scooters, dont la cylindrée varie entre 150cc et 300cc, soutiennent aisément les 110 km/h, pouvant donc emprunter commodément les voies de service et les autoroutes pour se déplacer de la banlieue à la ville. Ils ont d’excellentes reprises et se fondent aisément dans la circulation lourde ou sur les grandes routes, entraînant le respect des automobilistes.

Chics, bien construits, ces scooters se faufilent dans la circulation urbaine. L’échelle de prix varie entre 4 000 $ et 7 000 $. De plus, les 250cc et 300cc sont capables de prendre la route et d’effectuer de bonnes randonnées; on compte aussi sur des reprises raisonnables pour dépasser.

Vespa GTV300 2010 vue côté gauche
Vespa GTV300 2010 (Photo: Matthieu Lambert)

Les routiers
Créée avec l’arrivée du Suzuki Burgman 400, cette catégorie renverse l’image que l’on se fait des scooters. Ils affichent maintenant des cylindrées allant jusqu’à 650cc. Vous roulez sur l’autoroute à 120 km/h, bien protégés du vent, en tout confort. Vous prenez avec votre passager la 112, la 132 ou la 148 avec des réserves de puissance pour dépasser en toute sécurité. Vous partez pour de longues randonnées sans inquiétude. Aux dires même des concessionnaires, plusieurs motards passent à ces machines pour leur confort. Ces routières coûtent entre 8 000 $ et 12 000 $.

Suzuki Burgman 400 ABS 2011 vue 3/4 avant
Suzuki Burgman 400 ABS 2011 (Photo: Sébastien D'Amour)