Ducati était le bon choix pour Gibernau

Il en est de plus en plus convaincu

_{source:moto.racing-live.com- Sandrine BOUCHARD © CAPSIS International}

Les Honda RC211V, Suzuki GSV-R et autres Kawasaki Ninja ZX-RR n'étaient pas seules en piste, mercredi, à Valencia.

Les Ducati Desmosedici étaient, elles-aussi, de la fête. L'occasion pour Sete Gibernau de revêtir ses nouvelles couleurs rouges et de faire connaissance avec la machine italienne.

Les débuts de l'Espagnol ont été quelque peu contrariés par les conditions météo, peu favorables. Il a, néanmoins, pu boucler 32 tours au guidon d'une version standard de la Desmosedici.

Le défi auquel s'attaque Gibernau n'est pas des moindres : la Ducati est bien différente d'une Honda et est chaussée de Bridgestone. Dépaysé, certes, Sete a aussi été impressionné par ce qu'il a découvert. De quoi renforcer sa conviction d'avoir fait le bon choix.

« Chaque minute qui passe me conforte dans ma décision. Je sais que c'était un choix difficile mais c'est une grande source de motivation pour moi. L'équipe est extrêmement motivée et veut vraiment bien faire », commentait le Catalan. « La première fois est toujours un saut dans l'inconnu mais je me suis bien entendu avec tout le monde. Je savais que tout allait être différent - le moteur, le châssis tubulaire acier, les pneus Bridgestone et les suspensions Ohlins. Le feeling sur la moto est complètement différent. Je vais devoir modifier un peu mon pilotage et aussi le caractère de la moto pour me sentir pleinement à l'aise à son guidon, mais il y a beaucoup de potentiel. »

Loris Capirossi, qui retrouve progressivement sa condition physique, était également au travail. L'Italien a testé le système de frein moteur développé tout au long de l'année par Vittoriano Guareschi mais les mauvaises conditions météo n'ont pas permis à l'équipe de tirer le maximum de ces essais.

« Ma condition physique et la météo ne m'ont pas aidé, aujourd'hui. Le système a progressé depuis la première version que nous avons expérimentée au début de l'année, mais les conditions de piste n'étaient pas idéales pour comprendre exactement le niveau de développement du système », indiquait Capirossi.