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Cory Graffunder se rapproche d'un poste au sein de l'écurie KTM

17 juillet 2009

par Marc Cantin , moto123.com

La dernière fois que nous avons vu Cory Graffunder, le Canadien détenteur de la plaque numéro un en Enduro, c’était lors de l’épreuve Erzbergrodeo 2009, une course d’endurance extrêmement difficile qui se tient annuellement dans une mine à ciel ouvert en plein cœur de l’Autriche. Cory avait terminé 5e au classement général aux commandes d’une KTM qu’il avait empruntée, alors que tous ses grands rivaux étaient des professionnels qui roulaient pour une écurie.


Nous avons discuté avec lui après la compétition et avons convenu de nous reparler quelques semaines plus tard, soit lors de la première ronde du Championnat canadien d’Enduro, qui a eu lieu en Alberta tout près de chez lui. Or, Cory a plutôt disparu dans les entrailles du vieux continent, il ne s’est pas présenté à la course inaugurale du Championnat canadien et c’est seulement cette semaine qu’il est rentré au bercail.

Voici son histoire…

Moto123 – À notre dernière rencontre, tu venais de décrocher la 5e place à l’Erzbergrodeo et tu devais revenir tôt au Canada. Que s’est-il passé?

Cory Graffunder – Je suis allé voir Winni Kerschlager, directeur de course pour KTM Europe, car mon résultat l’avait impressionné. Il a communiqué avec le patron de l’équipe KTM Enduro en Italie et les deux se sont entendus pour me prêter une moto pour la prochaine course. J’ai réarrangé mes plans et j’ai commencé à m’entraîner pour cette «audition».

123 – Aussi simple que ça… Mais qu’en est-il de la logistique et de la paperasserie?


CG - Tout ce que j’avais à faire était de me pointer; eux se chargeaient de la moto. Malheureusement, je n’ai pu obtenir une licence de course internationale de la CMA à temps pour m’inscrire et courir avec les autres pilotes.

123 – Tu n’as pas fait la course?


CG – Pas exactement. Les organisateurs italiens et mon écurie m’ont permis de rouler tout le circuit devant les autres coureurs. J’agissais un peu comme l’inaugurateur. Ils ont calculé mon temps mais ne l’ont pas inclus dans le classement.

123 – Bref, tu as quand même pu te mesurer aux autres gars…


CG
– Ouais, mais j’ai eu du fil à retordre. Ils roulent sur des surfaces très différentes des nôtres. Il y avait du gazon dans l’essai de Motocross, un parcours d’Extreme Enduro ultra exigeant mais qui n’a duré que trois minutes et enfin une piste d’Enduro très, très rapide sur un lit de pierres mouillées. C’était la partie dangereuse de l’événement et les gens de la place s’en sont plaint aux organisateurs.

123 – Comment t’en es-tu sorti?

CG – Mes temps lors de la portion Motocross étaient très proches des meneurs. En Enduro, j’étais plus rapide qu’au moins 90 % des coureurs. Par contre, en Extreme Enduro, j’ai éprouvé quelques problèmes.

123 – Que se passe-t-il maintenant?

CG
– Je dois hausser mon jeu d’un cran en Extreme Enduro, m’entraîner plus à fond, remporter plus de courses au Canada et aux États-Unis, puis retourner là-bas et les battre sur leur propre terrain. C’est la seule façon pour moi de décrocher le poste que je désire. J’ai ma propre piste d’Extreme Enduro et je compte la rendre encore plus difficile question d’être fin prêt pour ma prochaine course européenne.

Voilà un jeune qui ne manque pas de talent et d’ambition. Souhaitons tous à Cory d’obtenir sa monture tant rêvée -- lui et la famille le méritent amplement!





Photos : Marc Cantin