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Chaîne et courroie de transmission finale (partie 1)

3 octobre 2008

par Henri Lebarbé , moto123.com

Si la transmission finale de votre moto comporte une chaîne ou une courroie, le texte qui suit vous intéressera. Quand vient le temps de remplacer ou de régler la chaîne ou la courroie, que faire, quel est le bon choix? Dois-je utiliser des pièces d'origine ou des pièces génériques?

Ce qu'il faut savoir avant tout pour les motos qui comportent une chaîne, c'est la puissance dynamométrique ou la puissance délivrée à la roue arrière.

Avant de faire votre choix de chaîne ou de courroie, voici quelques explications sur l'origine du mode de transmission finale. La transmission finale ou secondaire transmet la puissance du moteur à la roue arrière par l'intermédiaire d'un embrayage et d'une boîte de vitesses. À la sortie de la boîte de vitesses, on trouve un arbre en acier qui constitue le lien final entre le pignon et la chaîne ou la courroie crantée.

L'appellation transmission finale est donnée à l'ensemble des pignons de la chaîne ou de la courroie. Ces principes sont, sans contredit, les plus répandus dans l'industrie de la moto moderne. Bien qu'il existe une transmission finale par cardan ou acatène (terme moins utilisé), on l'utilise surtout sur les routières. Elle offre une vie utile plus importante et requiert un entretien périodique (remplacement de l'huile du type hypoïde).


La chaîne
Constituée de maillons raccordés les uns aux autres, la chaîne offre certains avantages, mais comporte également des inconvénients. Ce sont des plaques internes et externes, des rouleaux et des axes qui envoient toute la puissance aux pignons par l'entremise de l'arbre de sortie de la boîte de vitesses.

La chaîne est d'utilisation facile, c'est là sa principale qualité. On peut la démonter en un rien de temps et la réparer au moyen d'un maillon rapide. Ce maillon rapide est un élément démontable qui ne demande qu'une petite pince à bec long pour se dépanner. Il est, par contre, très important de bien la positionner au remontage, elle a un sens d'installation. Il est de mise également de toujours installer le clip de retenue externe. Ce clip doit être monté de façon que l'ouverture soit vers le sens opposé du mouvement de rotation de la chaîne. Le fait de le monter en sens contraire favorisera son éjection du maillon lors d'une brusque accélération.

Par contre, il existe un autre type de chaîne; celle-là a un maillon d'attache permanent. Il s'agit d'un maillon riveté, pas pratique pour une réparation d'urgence. Ce maillon oblige à posséder une dériveteuse/riveteuse. Ce maillon est habituellement recommandé pour les chaînes de grande puissance. Le maillon rapide est déconseillé. Il manque de résistance sous des charges élevées.

Le maillon rapide a une faiblesse, par contre, inhérente à son clip. Il est soumis à un effort extrême en accélération et peut lâcher prise. S'il est possible de le solidifier, ce procédé artisanal n'est pas recommandé par les constructeurs de chaînes. Il s'agit d'un système que j'ai mis au point dans les années 70 pendant mes préparations de motocross. Les motocross et les enduros sont soumises à rude épreuve, tout comme leur chaîne d'ailleurs. Imaginez, que vous êtes en tête de la course à cent mètres de l'arrivée, et catastrophe, la chaîne a cassé.

Eh oui ! Cela ne m'est arrivé qu'une seule fois. J'ai alors remédié à la situation avec un petit truc de mon imagination; une cannette de boisson gazeuse, des ciseaux, et hop ! Je découpais une lanière étroite de 5 millimètres et longue de un centimètre et demi. Je l'ai passée derrière le clip pour ensuite la replier sur les bords externes du clip. Ensuite, une petite goutte de silicone, et le tour était joué. Une astuce pour ne pas connaître une autre défaite de mon pilote qui, à l'époque était en tête du championnat motocross québécois.


Photos : Henri Lebarbé